Parlement haïtien/Capitole USA : Une même action avec une grande différence : la JUSTICE
La Justice élève une Nation, dit-on, mais l’injustice peut la condamner à toutes les misères du monde.
Le mercredi 6 janvier 2021 des émeutiers ont fait irruption en pleine séance dans le Capitole USA (siège du Congrès américain), semé la pagaille et contraint les parlementaires de prendre la fuite pour empêcher la certification de l’élection de de Joe Biden à la présidence des États-Unis d’Amérique.
Cet événement n’est pas nouveau dans l’histoire du monde. Puisque chez nous en Haïti, le 11 septembre 2019, nous avons connu une scène presque similaire. Des casseurs ont envahi le Parlement. Ils y ont répandu des matières fécales, brisé beaucoup de matériels qui s’y sont trouvés et fait la chasse aux parlementaires considérés comme leurs adversaires politiques.
La différence : la Femme aux yeux bandés
Sept jours après, la Justice américaine a déjà identifié ses fauteurs de troubles ainsi que l’instigateur de cette action regrettable, le sénateur Evans Hanshow de la Virginie-Occidentale et les mis en arrestation sans tenir compte de leur accointance et encore moins de leur poid politiques.
Tandis qu’en Haïti, deux ans après cette intrusion aussi violente que révoltante, aucune arrestation n’est effectuée. Les auteurs et commanditaires continuent de circuler à visage ouvert à travers les rues comme si de rien était. Or des anciens sénateurs tels : Antonio Cheramy (Don Kto), Youri Latortue, Nenel Cassy… ont revendiqué cette barbarie qui a causé à l’État haïtien une perte de près d’1 million de dollars américains en termes de dégâts matériels. Les photos et vidéos de ces émeutiers sont viraux sur les réseaux sociaux. Le plus regrettable c’est qu’une certaine presse et des organisations de Droits humains, pour des raisons inavouées et inavouables, servent de bouclier à ces casseurs en les appelant des militants politiques pour empêcher la justice de sévir contre eux.
Frantz Jean-Louis