Toutes les dispositions seront prises pour faciliter le bon déroulement de la séance sur la possibilité de mettre le chef de l’État en accusation. Cette garantie est donnée par le vice-président de la Chambre Basse, Caleb Desrameaux.
Caleb Desrameaux a aussi indiqué avoir déjà établi le contact avec la Direction Générale de la Police Nationale en vue de sécuriser le Parlement.
En l’occasion, des mesures exceptionnelles, telle la réduction du nombre d’employés au sein du Parlement, seront aussi adoptées, a fait savoir le député de Tabarre.
Soulignons que l’opinion publique est partagée autour de ce sujet. Si un groupe applaudi cette initiative, un autre doute de la capacité des députés de l’opposition à faire aboutir cette démarche.
D’autres personnalités haïtiennes ont aussi ajouté leur point de vue à la question. Tel est le cas de l’ex-candidat au Sénat pour le département du Sud-est, Marc Elder Charles qui juge constitutionnelle la démarche des députés minoritaires de mettre en accusation le Président de la République.
Toutefois, dit-il, le départ éventuel de Jovenel Moise pourrait compliquer davantage la situation générale du pays à travers une transition sans issue.
L’Archange