En marge de l’Assemblée Générale des Nations-unies, les dirigeants de la France, l’Allemagne et l’Angleterre exhortent Téhéran à « s’abstenir de toute nouvelle provocation».
L’Allemagne rejoint ainsi l’Arabie saoudite, les États-Unis et la Grande-Bretagne qui accusent l’Iran d’être derrière l’attaque, ce que Téhéran dément formellement. Ils exhortent l’Iran à « s’abstenir de toute nouvelle provocation ».
« Les États-Unis remercient nos amis proches, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, pour leur claire énonciation de la seule responsabilité de l’Iran dans l’acte de guerre contre l’Arabie saoudite et dans son impact sur la région et sur le monde », a réagi le Chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, sur Twitter.
« Cela va renforcer la diplomatie et la cause de la paix. Nous exhortons tous les pays à rejoindre cette condamnation des actes de l’Iran. », poursuit-il.
De grandes manœuvres diplomatiques étaient en cours ce lundi 23 septembre 2019 en marge de l’Assemblée Générale pour tenter de revenir à la désescalade dans la région et d’organiser une rencontre historique des Présidents américain Donald Trump et iranien Hassan Rohani.
« Nous n’avons rien de prévu à ce stade », a déclaré Donald J. Trump le milliardaire républicain qui a ajouté: « Je n’exclus jamais rien.»
Emmanuel Macron, en première ligne dans ces efforts, a rencontré une première fois lundi matin son homologue américain. Il devrait le revoir mardi et s’est entretenu pendant plus d’une heure trente avec Hassan Rohani, qui est ressorti de ce rendez-vous sans le moindre commentaire.
Le Sage