Alors que des leaders de l’opposition politique réactivent depuis plusieurs jours leur fameuse opération baptisée « PAYS-LOCK » pour exiger le départ du Président Jovenel Moïse du Pouvoir, ce dernier ne cesse de leur réitérer son appel au dialogue pour, dit-il, « mettre, une fois pour toutes, le pays sur la voie du développement réellement. »
Dans sa récente adresse à la Nation, le Président de la République, en dépit de cette violence généralisée que provoque la nouvelle stratégie de combat de l’opposition politique, a répété: « Je réponds à la violence politique par le dialogue. »
Cependant, les principaux chefs de file de l’opposition: Me André Michel, Moïse Jean-Charles, les leaders du parti Fanmi Lavalas, Youri Latortue, le groupe des quatre Sénateurs de l’opposition politique entre autres rejettent tous l’idée de dialoguer avec le Chef de l’État. Ils ne jurent que par sa tête.
Entre-temps, le viol et le vol deviennent deux instruments principaux qui tiennent jusqu’ici le pays en otage. Les casses et les incendies se multiplient un peu partout à travers le pays au nom d’une soi-disant protestation contre le régime en place. Les portes des entreprises sont gardées fermées de peur qu’elles ne soient pas l’objet de cambriolage ou de pillage.
De plus, les rues sont occupées par des barricades et de tas d’immondices. Les enfants continuent de perdre des jours de classe. Les honnêtes pères et mères de famille, qui ne peuvent nourrir leurs enfants que du fruit de leur dur labeur quotidien, crèvent de faim chez eux. L’Administration publique n’arrivent pas à collecter des recettes.
Une situation qui pousse plusieurs observateurs à se demander qu’elle est véritablement la principale visée des leaders de l’opposition politique radicale, est-ce pour réduire à néant le peuple haïtien d’avoir choisi Jovenel Moïse comme Président de la République ou pour s’accaparer du Pouvoir même au prix de grandes effusions de sang et de la destruction totale du pays ?
Frédo Pierre