Dès l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les start-ups ont toujours été l’étincelle qui fait exploser les plus grandes idées dans le domaine. Facebook, Paypal en sont des exemples. Les autorités l’ont bien compris et un peu partout à travers le monde, les gouvernements favorisent désormais leur émergence, comme c’est le cas pour le Sénégal qui vient de valider l’exonération fiscale pour les startups et les sociétés nouvellement créées.
Surnommée “Start-up Act”, la loi relative à la création et la promotion des start-ups est entrée en vigueur le 28 décembre 2019.
Les start-ups sont désormais exonérées d’impôts pendant trois ans. Cette mesure vise toutes les start-ups nouvellement créées en date du 01 janvier 2020 et celles qui sont créées au cours de l’année précédente.
Le texte de loi identifie comme start-up toute « entreprise innovante et agile, légalement constituée depuis moins de huit ans, dotée d’un fort potentiel de croissance à la recherche d’un modèle économique disruptif et de mécanismes de financement adaptés à sa spécificité en vue de déployer sa capacité exceptionnelle de création de valeurs ».
Le gouvernement sénégalais à travers cette décision vise à booster la création d’entreprises dans le pays tout en facilitant le développement de l’emploi. Les nouvelles technologies sont au cœur du développent d’une société, les sénégalais l’ont compris et favorisent son émergence.
Une initiative qu’Haïti devrait prendre en exemple vu que les jeunes entreprises sont souvent laissées pour compte par l’État. Les startups locaux peinent à s’émerger, et sans aucun accompagnement le travail devient d’avantage difficile.
Rijkaard Medii