Des familles haïtiennes vivant aux États-Unis manifestent leur volonté de rentrer en Haïti pour s’épargner de la pandémie du coronavirus, plusieurs correspondants de Constant Haïti ont été touchés par cette même nouvelle auprès leurs proches voulant rentrer dans le pays (Haïti). Les Etats-Unis ont dépassé l’Italie et la Chine et sont devenus le pays du monde à compter le plus de cas déclarés d’infection. Le nombre de morts reste toutefois moins important avec un total de 1 544 morts.
Le nombre de cas explose, 100 000+ aux États-Unis
Les USA ont dépassé l’Italie et la Chine et sont devenus le pays du monde à compter le plus de cas déclarés d’infection. Le nombre de morts reste toutefois moins important avec un total de 1 544.
Depuis le premier malade détecté fin janvier sur le sol américain, à plus de 100 000 personnes infectées vendredi, selon le comptage de l’université Johns Hopkins, les Etats-Unis ont gagné le triste titre de pays du monde comptant le plus de cas officiellement recensés.
Jeudi, les Etats-Unis ont dépassé l’Italie et la Chine et sont devenus le pays du monde à compter le plus de cas déclarés d’infection au nouveau coronavirus. Ils dénombraient vendredi déjà près de 15 000 cas de plus que l’Italie et 20 000 de plus que la Chine.
Le nombre de morts reste moins important aux Etats-Unis que dans ces deux pays, avec un total de 1 544 décès liés au coronavirus. Le taux de mortalité de la maladie aux Etats-Unis, basé sur le nombre de cas recensés, est de 1,5%. Il est de 10,5% en Italie.
New York épicentre
« Nous avons réalisé plus de tests que n’importe quel autre pays au monde et notre capacité continue à croître », a affirmé le président américain Donald Trump vendredi lors d’une conférence de presse depuis la Maison Blanche.
L’épicentre de l’épidémie aux Etats-Unis est situé à New York, l’Etat ayant enregistré plus de 500 morts et près de la moitié de la totalité des cas américains, et où les hôpitaux débordent.
« Nous sommes témoins d’un nombre croissant de cas, d’hospitalisations, d’admissions en unités de soins intensifs, de patients nécessitant des respirateurs artificiels », a déclaré à l’AFP Thomas Tsai, professeur de santé publique à Harvard. « Et malheureusement, le taux de mortalité va suivre cette tendance. C’est simplement que cela va prendre plusieurs jours ou semaines. »