Le fer de lance du mouvement qui a abouti à la création d’un syndicat à l’intérieur de la Police nationale d’Haïti (PNH), Yanick Joseph, a démissionné de cette structure.
« J’ai été très fière de pouvoir contribuer à la bataille qui visait à doter la PNH d’une structure qui a pour mission de protéger le droit des policiers. Durant les moments les plus difficiles, Je faisais toujours de mon mieux pour m’acquitter de la tâche avec compétence, loyauté, bravoure et intégrité. Fière j’étais, fière je suis, fière je resterai », lit-on dans sa lettre qui devient virale sur les réseaux sociaux datée de samedi 11 avril 2020. »
La policière n’a pas mentionné les motifs de sa démission. Toutefois, dans les coulisses, la rédaction du journal Le Médiateur a appris que le torchon brûle depuis quelques temps entr’elle et ses collègues. Ces derniers lui reprochent de vouloir se servir de la tête du syndicat à des fin politiques en vue de se porter candidat au sénat de la République lors des prochaines élections.
À rappeler que pour aboutir au syndicat de la PNH, un groupe de policiers ont fait usage de la violence pendant plusieurs semaines. Ils ont incendié des stands pour l’organisation du carnaval, tenté de mettre à feu le cabinet de l’ancien candidat à la présidence, Me Samuel Madistin pour son avis contraire à leur objectif et la station de radio et télé Caraïbe, entre autres. Ce qui pousse plusieurs observateurs à
se demander : » y a-t-il des motifs inavoués et inavouables visant à déstabiliser le pays derrière leur revendication ? »
Frantz Jean-Louis