Alors que la pandémie de Covid-19 est entrain de frapper de plein fouet la population haïtienne, des leaders politiques de l’opposition se comportent comme si de rien n’était. Sur les réseaux sociaux comme dans les médias traditionnels, leurs interventions se résument en une seule obsession : la transition politique : cette forme arbitraire de la prise du pouvoir en dehors de la volonté populaire.
En pleine expansion de la pandémie dans le pays cette semaine, ces leaders de l’opposition politique et des membres de la « société civile » ne parlent que de la fin du mandat présidentiel, selon eux, qui arrivera à terme en 2021. « Un faux débat, selon l’avis de plusieurs observateurs, qui n’a d’autre objectif que de monter un complot pour boycotter et empêcher les prochaines élections. Car l’article 134 est sans équivoque : « La durée du mandat présidentiel est de cinq ans (5) ». non pas quatre (4) ans. N’en parlons pas de l’article 149-2.
D’où, des questions se soulèvent pour déceler les véritables motivations de leur position. Pourquoi des leaders de l’opposition politique n’observent-t-ils pas une trêve en vue de prioriser la santé de la population ? Voulaient-ils banaliser la souffrance de nos compatriotes couchés sur des lits d’hôpitaux à cause de la Covid-19 ? Attendaient-ils que des millions d’Haïtiens soient frappés de l’épidémie dans le pays pour prendre enfin conscience de son ampleur ?
Mais pourquoi diable Youri Latortue, André Michel, Edmonde Supplice Beauzile, et d’autres leaders des groupuscules de partis politiques de l’opposition sont-ils si impitoyables face à la santé du peuple haïtien en pleine crise de Covid-19 ?
Personne n’est dupe !
Ces politicards, prônent un gouvernement de transition comme si c’était une panacée pour les 14 millions Haïtiens, pourtant ce n’est qu’un moyen pour assouvir leur soif de pouvoir et d’avoir tout en foulant aux pieds les prescrits démocratiques. Comme si on était à l’ère de l’administration de Privert.
Fredo Pierre