la Justice n’a pas encore identifié les auteurs et complices de cette escalade de crime enregistrée ces derniers jours dans l’aire métropolitain. N’empêche que nous sommes tous d’avis que cette vague de violence signe son grand retour pour l’amour des apôtres d’un Pouvoir de transition politique dans le pays. Car Il paraît que tous les coups sont permis en vue de démontrer que le Pouvoir en place n’a pas la capacité ni la volonté de protéger ses citoyens, voire de créer un climat favorable à l’organisation des élections. D’où la nécessité d’un Pouvoir de transition politique s’impose.
Le Bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Monferrier Dorval, malheureusement vient de tomber sous les balles assassines. D’autres citoyens, dont le propriétaire de Piyay market, un octogénaire, ont connu le même sort en moins de quarante-huit heures. Des hommes de certains quartiers populaires s’entredéchirent dans des luttes armées. En dépit de tout, les apôtres d’un gouvernement de transition politique ne se font pas prier pour tirer les mêmes conclusions avec les mêmes légèretés : « accuser le Président de la République, exiger son départ précipité du Pouvoir. Ils n’ont jamais fait aucune autre proposition pour aider à freiner cette vague de violence ou tout au moins la diminuer. Au contraire !!!
Dame Violence, qui est arme, ruse et pont, doit absolument accoucher le Pouvoir de transition, cet enfant terrible tant attendu, tant souhaité, tant rêvé par les apôtres de « Rache manyòk ». Les récents événements désastreux nés du fameux mouvement baptisé « Peyi-Lòk » peuvent en témoigner.
La violence n’est pas une multivitamine, mais n-a-t-elle pas apporté un important regain de vigueur, d’énergie, de vitalité… à ces apôtres d’un Pouvoir de transition ? Hier, ils ont été fatigués, épuisés, minés, après avoir passé vainement trois ans consécutifs à tout essayer pour chambarder l’ordre constitutionnel au Pouvoir. Au point qu’ils se sont entendus malgré eux d’observer une pause jusqu’en 2021. Le temps de se ressourcer. Maintenant, profitant de cette situation de violence tragique, ils se sont subitement mis sur le pied de guerre. Ces apôtres de la transition sont-ils vraiment catholiques ?
Frantz Jean-Louis