La rivalité entre l’ancien candidat à la présidence Moïse Jean-Charles et des leaders de ce qui reste du Secteur dit Démocratique et populaire se poursuit. Ce, malgré le scandale de corruption au sein de cette structure politique, qui a provoqué la démission de plusieurs de ces membres influents, dont des anciens présidents de l’Assemblée nationale, les sénateurs Desras Simon Dieuseul et Kelly C. Bastien.
Alors que l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles a annoncé une journée de manifestation devant aboutir en face de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Haïti (Tabarre), le mercredi 18 novembre prochain, en vue, dit-il, de dénoncer l’ingérence des Américains dans les affaires internes du Pays, le Secteur dit Démocratique et Populaire a préféré boudé le parcours du leader de Pitit Dessalines.
Selon le porte-parole de cette frange de l’opposition, Me André Michel, leur manifestation programmée pour cette date, va plutôt terminer sa course devant le Palais national en vue d’exiger le départ précipité du Président Jovenel Moïse du Pouvoir.
À rappeler que l’ancien parlementaire Desras Simon Dieuseul a récemment dénoncé ses anciens alliés du Secteur dit Démocratique et Populaire dont Me André Michel, qui organisaient des manifestations et d’autres mouvements de rue contre le Président Jovenel Moïse, rien que pour se bénéficier à chaque fois des millions de gourdes d’une frange du secteur privée des affaires. En réaction, le leader du parti Pitit Dessalines, accusé lui aussi par son ancienne collègue au Sénat de la République, Madame Supplice Beauzile, de corruption et d’assassinat sur les ondes de Magic 9, a déclaré que les leaders du Secteur dit « Démocratique et Populaire n’ont aucune crédibilité pour lancer des manifestations dans le pays. Aussi a-t-il lancé une mise en garde contre toute forme d’infiltration visant à discréditer son initiative.
Frantz Jean-Louis