Même sur les ruines du Sénat de la République, Joseph Lambert s’efforce de s’offrir le poste du Président de la République en dehors de la Constitution en vigueur, à l’instar de l’ancien Président de facto Jocelerme Privert.
Le mardi 12 janvier 2021, celui qui se nomme « Animal politique » en raison de son comportement de caméléon, a brigué une fois de plus la présidence de ce qui reste du Sénat de la République, soit 9 sénateurs sur 30 (Guy Phillipe absent) (2016, je m’en souviens. Suivez mon regard ! ).
Objectif : trouver un stratagème pour basculer le Président Jovenel Moïse du Pouvoir et lui succéder via un Pouvoir de transition.
Comment faire : Scander le même refrain que ses alliés de l’opposition afin de prendre une résolution inconstitutionnelle, qui n’engage que les quelques sénateurs, pour constater la fin du mandat du Président de la République le 7 février 2021.
Bien compter, mal calculer !
Le mandat du Président Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2022, selon l’article 134-1 de la Constitution. 17 + 5 = 22 tranche l’ancien Constituant Georges Michel, un éminent historien, amoureux de l’actuelle Constitution, pour finir avec cette polémique mesquine et infondée sur le mandat présidentiel. « Timari pap monte, TiMari pap desann ».
Contrairement à l’ancien Président Michel Martelly qui devait déposer l’écharpe au Parlement pour respecter la date de rentrée en fonction du nouveau Président : 7 Février 2016 ayant marqué la fin de la cinquième année de son mandat, à la faveur de la ruse de Jocelerme Privert, fraîchement nommé président du Sénat à l’époque ; Joseph Lambert va attendre en vain ou en 2022 l’écharpe présidentiel en passant obligatoirement par l’élection présidentielle de cette année, selon la Constitution.
Aucune décision devant engager la Nation ne peut être prise avec un Sénat de la République, moribond, amputé de ⅔ (dysfonctionnel), décrié on ne peut plus.
D’ailleurs, suivant le dernier sondage du BRIDES relatif à la nouvelle Constitution, la population n’attend que le référendum constitutionnel pour bannir de notre régime politique le Sénat. Cette instance de ce petit groupe de jouisseurs du bicentenaire est budgétivore, inutile et constitue une véritable barricade pour le développement du pays.
Frantz Jean-Louis