Intervenait à l’émission « Boukante Lapawòl » de Radio Méga à l’occasion de la commémoration de la quatrième mois de l’assassinat du président de la Republique Jovenel Moïse, l’analyste politique Stanley Lucas, dans sa quête de justice pour le président défunt, se pose de pertinentes interrogations sur le comportement de l’ancien président Michel Martelly, leader du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) eu égard à cet assassinat.
L’ancien professeur de la faculté de l’INAGHEI estime, sans langue de bois, que Michel Martelly devrait rendre des comptes à la justice dans l’assassinat de Jovenel Moïse. « Pourquoi le PHTK a quand même signé l’accord pour maintenir Ariel Henry au pouvoir alors qu’un jour avant le Commissaire du gouvernement d’alors, Me Bed-Ford Claude l’a formellement accusé dans l’assassinat du président de la République ? Pourquoi tous les noms cités dans l’assassinat du président Jovenel Moïse ont des connexions directes avec Michel Martelly ? Pourquoi Michel Martelly n’a jamais pipé mot depuis 125 jours qui ont suivi l’assassinat ? Pourquoi Martelly se baisse la tête dans sa vidéo d’hommage à Jovenel Moïse ? », se demande Stanley Lucas.
« Michel Martelly que je connais, ne baisse jamais la tête. Il regarde toujours droit dans les yeux. Je comprend fort mal qu’il ne puisse même pas lever la tête dans la vidéo », a déclaré Stanley Lucas, le défenseur farouche du régime de PHTK et proche de l’ancien président Michel Martelly.
« En politique on devrait avoir le courage de combattre ses ennemis, mais on devrait avoir beaucoup plus de courage pour lutter contre ses amis qui violent la loi » croit Mr Lucas qui dit s’engager pour que toute la lumière soit faite sur ce crime odieux.
Le spécialiste en développement politique résidant aux Etats-Unis pointe également du doigt aux Premier ministre Ariel Henry et des éléments de l’élites économiques(Oligarques corrompus et criminiels) qu’ils accusent d’être l’auteur intellectuel de l’assassinat du 58 ème président de la République en sa résidence privée à Pèlerin 5 le 7 juillet 2021.
Le Médiateur