Principal invité à l’émission « Boukante la pawol » du journaliste Guerrier Henri, l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe a parlé à cœur ouvert sur des dossiers tout en apportant des précisions et en dénonçant la tentative de diabolisation dont il est la cible.
Touchant un à un plusieurs points auxquels le journaliste voulait aborder, l’ex Premier ministre a mis les choses aux clairs et a fait savoir que le Sénateur Youri Latortue est complètement obsédé par son nom « Laurent Lamothe ». L’obsession, voilà ce qui pourrait justifier la raison de toutes ses attaques envers l’ex-ministre.
L’implication de Youri Latortue dans l’affaire PetroCaribe est purement politique, il en profite pour mener sa campagne politique pour les prochaines élections et tente de diaboliser certaines figures qu’il considère comme des menaces, selon Laurent Lamothe.
Il continue pour avancer que Youri Latortue était le plus proche conseiller du Président Martelly. « Prezidan Martelly pat pran desizyon san Youri. Youri te prezan nan tout gran reyinyon» a déclaré l’ancien locataire de la Primature.
Maintenant pourquoi tire-t-il à boulets rouges sur un système qu’il a lui-même influencé ? De loin, quel est le vrai motif se questionne l’ex-Premier ministre, alors que ce rat de la politique haïtienne était aussi Sénateur lorsqu’il conseillait le Président Martelly. Pourquoi n’avait-il jamais mis en question la gestion du Président ?
3.8 milliards fait de toute pièce
Concernant le rapport PetroCaribe de la commission présidée par Youri Latortue, Laurent Lamothe déclare qu’il ne comprend pas d’où proviennent ces 3.8 milliards de dollars fait de toute pièce par l’élu de l’Artibonite, alors que la dette réelle ne dépasse pas 1.8 milliards de dollars. Tous ces faux chiffres, selon lui, ce n’est que pour arriver à ses fins politiques.
On peut comprendre dans l’intervention de l’ancien Premier ministre que Youri Latortue est un homme qui est prêt à tout pour arriver au pouvoir.
Ainsi, avec cette attitude d’opportuniste qui flotte son drapeau là où ses intérêts personnels sont présents, le Sénateur ne devient-il pas un animal politique qui terni l’image de ses adversaires et induit le peuple en erreur ?