La Caisse d’Assistance Sociale (CAS) en Haïti amorce une nouvelle dynamique pour améliorer l’accès des citoyens vulnérables aux services qu’elle offre. Avec l’arrivée du directeur Élionor Devallon à sa tête, la CAS s’efforce de rapprocher ses services des bénéficiaires potentiels, facilitant ainsi leur accès à l’aide publique.
Dans ce cadre, une collaboration s’est établie entre la CAS et l’Office National d’Identification (ONI), avec le soutien technique de l’Organisation des États Américains (OEA). Le jeudi 3 octobre 2024, une délégation de l’OEA a rendu visite à la CAS pour renforcer cette initiative, en particulier en ce qui concerne l’enregistrement et la distribution des cartes d’identification nationale, élément clé pour accéder aux services sociaux.
L’objectif de cette rencontre était d’assurer que les citoyens, notamment ceux issus des couches les plus défavorisées, puissent facilement bénéficier de l’allocation mensuelle versée par la CAS. En facilitant l’accès à l’identification, la CAS et l’ONI visent à garantir que chaque bénéficiaire potentiel soit enregistré, ce qui constitue une étape essentielle pour rendre l’aide accessible à tous.
Lors de cette visite, plusieurs bénéficiaires ont eu l’opportunité d’exprimer leur satisfaction quant aux efforts entrepris par la nouvelle administration. Ils ont souligné l’importance de ces démarches pour leur survie quotidienne et leur dignité. Cet engagement de la CAS s’inscrit dans une volonté plus large de moderniser ses services et d’innover afin de répondre plus efficacement aux besoins des citoyens vulnérables.
L’appui de l’OEA et la mobilisation de l’ONI illustrent la volonté des autorités haïtiennes de mieux structurer l’accès aux services sociaux. Ce partenariat met en lumière la nécessité d’une identification fiable pour améliorer l’efficacité des programmes d’assistance. Les nouvelles mesures mises en place visent à garantir que les aides atteignent ceux qui en ont le plus besoin, tout en réduisant les obstacles bureaucratiques et techniques qui pourraient entraver ce processus.
Maryne Louis-Jeune