À chaque étape critique de notre histoire récente, un schéma inquiétant se répète : dès qu’un acteur politique haïtien souhaite prendre ou conserver le pouvoir en dehors des règles établies, il invoque discrètement ses relations avec certaines puissances étrangères, espérant ainsi échapper à toute opposition nationale.
Ce comportement, devenu quasi institutionnel, n’a d’autre effet que de fragiliser davantage la souveraineté nationale et de renforcer une dépendance malsaine à l’égard d’intérêts extérieurs. De leur côté, les puissances occidentales concernées n’ont jamais clairement rompu avec ces pratiques. Elles tolèrent, appuient ou ignorent ces manœuvres tant qu’elles servent leurs intérêts géopolitiques ou économiques.
Haïti, pourtant, ne demande qu’une chose : le droit de se gouverner elle-même.
Les événements récents, marqués par des prises de position inacceptables de diplomates étrangers, nous rappellent cruellement que certaines chancelleries considèrent encore notre pays comme un terrain d’expérimentation ou de domination douce. Ce mépris déguisé ne peut plus être toléré.
Le peuple haïtien n’a jamais signé de contrat de soumission.
Nous ne menaçons aucun pays. Nous n’avons jamais envoyé de troupes, ni déstabilisé d’institutions à l’étranger. Ce que nous exigeons, en revanche, c’est le respect strict de la Convention de Vienne qui interdit à tout État d’intervenir dans les affaires internes d’un autre.
Face à cette réalité, nous appelons à une prise de conscience collective et à une mobilisation citoyenne pour :
1. Le respect intégral de la souveraineté nationale ;
2. La fin immédiate des ingérences étrangères ;
3. La dissolution de toute structure illégitime bloquant l’émergence d’une gouvernance issue du peuple ;
4. La mise en place d’un leadership haïtien, compétent, responsable et enraciné*l.
Nos ancêtres se sont battus pour fonder la première République noire indépendante du monde. Nous ne laisserons pas leur héritage être bradé.
Cet article est un avertissement.
Un message clair aux puissances étrangères et aux acteurs locaux : Haïti ne se vend pas, ne se soumet pas, et ne cède plus.
Elle se relève, et se prépare à reprendre pleinement son destin.
Vive Haïti souveraine. Vive la dignité. Vive l’unité nationale.
POUR ACCORD HISTORIQUE 14 AOÛT 2025
– Cenat jhon kely: Coordonateur Général
– Paul Loulou Chéry: Responsable Finances
– Dr Jean Willio Patrick Chrispin: Membre
– Dr Jean Marc Dargoût: Porte-Parole
– Jean Alex Raphaël: Secrétaire Général

