Dans une correspondance datée du 8 janvier 2025, Bigues Floristal, citoyen engagé, répond à la note de démenti de Myriam Fétière, Directrice de Cabinet au Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST). Alors que Madame Fétière réfute formellement les accusations de harcèlement sexuel portées contre elle et le ministre Georges Wilbert Franck, M. Floristal utilise cette occasion pour attirer l’attention sur des problématiques plus urgentes : la gestion des crises sociales et l’inaction gouvernementale.
Le 6 janvier 2025, Mme Fétière publiait une note dans laquelle elle qualifie les accusations à son encontre de « mensongères » et condamne ce qu’elle décrit comme une atteinte à l’éthique journalistique. « Je demande à Djovany Michel, Lunie Joseph, Blaise Robelto et Bigues Floristal de rétracter leurs propos infondés et calomnieux », écrivait-elle, tout en réaffirmant son engagement à « servir le pays ».
Cependant, Bigues Floristal tourne le débat vers des questions qui, selon lui, concernent directement la population haïtienne. « Il est curieux de constater que vous, en tant que responsable au sein d’un ministère clé, n’avez pas daigné prendre la parole à propos de la situation tragique des déplacés dans les rues de notre capitale », déclare-t-il dans sa réponse. Il souligne les conditions désastreuses dans lesquelles vivent des milliers de déplacés, victimes de l’insécurité généralisée.
Le journaliste ne s’arrête pas là et interroge sur l’utilisation des fonds publics destinés aux programmes sociaux : « Où sont passées les 9 milliards de gourdes allouées pour le programme MonCash et les 250 millions pour les kits d’urgence ? » Ces ressources, censées venir en aide aux plus vulnérables, semblent, selon lui, avoir disparu dans l’opacité.
Pour Floristal, le démenti de Mme Fétière détourne l’attention des priorités réelles, comme l’urgence humanitaire et la souffrance des citoyens. « Avant de faire la leçon aux journalistes, vous feriez bien de répondre aux véritables questions : Pourquoi ces millions n’ont-ils pas servi à alléger la souffrance des déplacés ? »
Maxime P. Jean-Louis