L’expulsion de Me André Michel dans le dossier de l’ancien député Arnel Bélizaire pendant par devant la Cour d’Appel de Port-au-Prince n’est, vraisemblablement, qu’une pure diversion. Un acte qui a dévoilé le projet de celui s’autoproclamant « Avocat du peuple » en guise de le cacher. « En d’autres termes, un scénario de cet « avocat écarté » avec son détenu qui ne fait, contrairement à leur attente, que prédire que sa libération prochaine serait une décision extrajudiciaire émanant de cet Exécutif monocéphale qui, plus d’une fois, a foulé aux pieds la Justice.
Car, personne n’est dupe. Le fameux leader du SDP a déjà clamé qu’il a pris le contrôle du Pouvoir judiciaire. « Nous avons révoqué le Commissaire du Gouvernement et le Ministre de la Justice… » a-t-il revendiqué haut et fort après cet acte posé officiellement par le Premier ministre de facto, Ariel Henry suite au refus de ce dernier de répondre à l’invitation du chef du parquet d’alors en vue de s’expliquer sur des conversations qu’il a eues avec Joseph Félix Badio recherché par la police, le présumé assassin du président de la République, Jovenel Moïse.
En plus, dans l’accord du Premier ministre de facto, SDP, PHTK et co., il a été clairement décidé de la libération des prisonniers dits politiques une fois que l’Accord est entré en application. Et les noms d’Arnel Belizaire, Killick, Babas, Joinel, Abelson Gros-nègre… se repetaient comme une chanson sur les lèvres de Me Michel particulierèment.
Jean-Samson Rock