L’avis de recherche lancé par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) contre l’administratrice du Réseau national de Défense des Droits humains (RNDDH) cette semaine concernant les 1.5 million de gourdes de subvention à cette organisation a suscité tellement de diatribes contre le Pouvoir en place, les unes plus virulentes que d’autres, on se demande est-ce que Marie Yolène Gilles n’a pas déjà tout révélé dans ce dossier.
Le mardi 4 avril 2017, Marie Yolène Gilles, responsable de programme au RNDDH, dans sa lettre de démission, a écrit au secrétaire général de cette organisation, Pierre Espérance : « Les rumeurs de corruption qui se sont révélées vraies entachent irréparablement l’image de l’institution, réduisant ainsi à néant cette autorité morale que nous avions su gagner au prix fort ».
Selon Madame Gilles, qui a vigoureusement dénoncé des actes de corruption de Pierre Espérance à la tête de RNDDH, notamment les 1.5 million de gourdes » que ce dernier avait reçues de la BMPAD et qu’il avait niées face à une interrogation de trois membre de l’organisation: « Je ne saurais me faire complice de vos agissements ni non plus jeter ma crédibilité et mon honnêteté à la poubelle de votre irresponsabilité. Une institution qui fait de la moralité et de l’éthique son cheval de bataille doit être au-dessus de tout soupçon ».
N’empêche que des voix qualifient de persécution politique l’enquête menée par l’ULCC dans le cadre de cette affaire de corruption. Comme si Marie Yolène Gilles était une fieffée menteuse. Sans se poser la question : Pourquoi Pierre Espérance avait caché cette subvention à ses collègues ?
Sans évoquer d’autres raisons qui ont poussé l’actuelle porte-parole de la Fondasyon Je Klere (FJKL) a rendu le tablier, dont le non paiement de la redevance fiscale à la DGI et l’engagement envers l’Office nationale d’Assurance (ONA) durant trois ans, pourtant un prélèvement est effectué régulièrement sur les rémunérations des employés de l’institution à cet effet.
admettant qu’il y aurait des irrégularités dans cette enquête, est-ce que ces gens-là qui persistent à blanchir Pierre Espérance et RNDDH dans ce dossier ne courent pas le risquent d’être perçus comme des potentiels protecteurs de la corruption ou sont-ils devenus subitement amnésiques à cause de leur acharnement contre l’Administration Moïse/Jouthe ?
Fredo Pierre