En cette semaine de crise dans le pays, où l’insécurité bat son plein, Johnny Metellus, vice-délégué de l’Arrondissement de Port-au-Prince est arrêté pour détention illégale d’armes à feu ce mercredi 21 novembre par des agents de la Police nationale affectés au commissariat de Delmas 33.
Moins d’un mois après son installation à ce poste, le second du délégué départemental de l’Ouest, Pierre Joseph Rigaud Duplan, avait en sa possession lors de son interpellation plusieurs armes illégales.
Le vice-délégué, fervent partisan du régime Tèt Kale a tout de suite eu le support de ses frères d’armes, qui à l’annonce de son arrestation se sont rendus au plus vite au commissariat de Delmas 33 pour réclamer sa libération.
Des témoins ont affirmé avoir remarqué des parquetiers de Port-au-Prince ainsi que des officiels du gouvernement présents afin d’obtenir la libération du vice-délégué, alias Patchou, auprès des policiers qui visiblement n’avaient pas cette volonté.
Le sénateur Antonio Cheramy a pour sa part affirmé que Johnny Metellus a été relâché sous pression des autorités qui l’ont installé à son poste, à savoir le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales. Pratique qu’il dénonce comme étant la norme de ce gouvernement qui avait fait relâché deux autres proches accusés des mêmes faits.
Au moment où des bandits circulent en toute liberté, lourdement armés dans les rues, peut-on à présent cautionner des autorités avec des armes illégales ?
L’anarchie devient la norme dans le pays.