Aucune piste ne doit être négligée dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du feu président de la République, Jovenel Moïse. La justice doit prouver son image : Une femme aux yeux bandés.
Alors que tous les yeux sont rivés sur des présumés auteurs de ce crime abominable, tels que John Joël Joseph, Pasteur Christian Emmanuel Sanon, Joseph Félix Badio, des mercenaires Colombiens et Haïtiano-américains, des auteurs intellectuels circulent comme si de rien était. En toute liberté. Plus de deux mois après cet acte barbare, il est temps que toute la lumière soit faite autour de ce dossier. Aucun titre ne doit servir de couverture pour dissimuler les coupables.
Un sénateur proche du défunt, qui a requis l’anonymat, a déclaré dans le journal anglais, Reuters, que le Président Jovenel Moïse l’avait confié qu’il y avait un plan visant son assassinat. Qu’il est au courant que des mercenaires sont sur le sol pour l’exécuter. Qu’il attend le moment opportun pour les arrêter. D’autres informations ont révélé que les quinze derniers jours qui ont précédé sa mort, l’ex-Chef de l’État n’a pas mis les pieds au Palais National. Aussi des interrogations pleuvent-elles concernant des grands manitous du Palais National dans ce dossier, dont Ardouin Zéphirin, son conseiller principal en matière de sécurité, Renald Luberice et Guichard Doré, ses deux supers-conseillers. Jovenel Moïse n’a-t-il rien soufflé à ses mammouths de son Pouvoir ? Si oui, quelle a été leur réaction ? Quelles mesures de préventions ces jouisseurs l’avaient-ils conseillées ? Pourquoi a-t-il été assassiné sans aucune réaction de tous ses agents de sécurité ? Le Président a-t-il effectivement été livré par ceux qui ont la charge de le protéger et de le guider vers la bonne voie ? sinon, Pourquoi le Président avait caché une si gravissime information à ses conseillers ? a-t-il perdu confiance en eux ? Croyait-il qu’il y a un Juda Iscariote parmi ses trois apôtres ?
Dans sa farouche détermination de combattre à tout prix ce système basé sur la corruption, le feu Président Jovenel Moïse n’avait exempté personne, même autour de lui. Ce qui attirait un flot de haines venues de certains de ses proches collaborateurs et de tous ceux qui faisaient de la corruption leur industrie. En pareil cas, les ennemis, comme à la coutumée, pourraient toujours surpasser leurs désaccords pour s’unir en vue de défendre leur intérêt ultime : « ce système garant de la corruption ». Fort de cette situation, le Juge d’Instruction ne devrait-il pas également auditionner ces grands manitous (Renald Luberice, Ardouin Zéphirin et Guychard Doré) qui ont escorté le Président au Palais national depuis le 7 fevrier 2017 jusqu’à son crapuleux assassinat le 7 juillet 2021 ?
Jean Samson Rock