En fin de mission, l’Ambassadeur du Canada en Haïti, Sébastien Carrière, devra quitter le pays bientôt pour une nouvelle fonction. Jamais un diplomate canadien n’aura autant fragilisé la relation entre Haïti et le Canada. Pour l’histoire et pour la vérité, voici les sept péchés capitaux commis par le représentant du Canada en Haïti en guise de bilan catastrophique.
1- L’Ambassadeur Sébastien Carrière a foulé aux pieds le traité de Vienne en Haïti en faisant la promotion sur les réseaux sociaux pour un ancien et futur candidat à la présidence en Haïti, en la personne du professeur Jacky Lumarque. Cette ingérence, les dignes filles et fils de nos héros de l’indépendance ne l’oublierons jamais.
2- Pour tenter de défendre la compagnie du Canada qui n’a pas respecté le délai prévu pour la livraison des blindés commandés par l’Etat haïtien en vue de lutter contre l’insécurité, l’ambassadeur Sébastien Carrière s’est forcé d’expliquer la procédure de livraison, pourtant le contrat a bien défini les règlements et la date de livraison.
3- L’Ambassadeur Sébastien Carrière s’est basé sur des commérages de certains calomniateurs au service des politiciens et oligarques Haïtiens pour encourager le gouvernement canadien a adopté des sanctions non-fondées et injustifiées à l’encontre des personnalités haïtiennes pour leur soi-disant support au gangs dans le pays.
4- L’Ambassadeur Sébastien Carrière a profité de sa position pour inscrire sur la liste des personnalités haitiennes sanctionnés, le citoyen haitiens, Me Salim Soukar, un ex-compagne de son actuelle petite amie en Haïti. Une vengeance de bas niveau dénoncée par l’avocat lui-même à travers une lettre de protestation.
5- Alors que la crise sécuritaire se dégénère dans le pays, l’Ambassadeur Sébastien Carrière, comme pour ridiculiser le peuple haïtien, tente de démontrer que l’avion de l’armée du Canada qui a survolé le ciel haïtien et les deux navires qui ont patrouillé les eaux haïtiennes, ont apporté un grand appui à la population au niveau sécuritaire.
6- Depuis la présence de l’Ambassadeur du Canada en Haïti, Sébastien Carrière, le rapport entre les deux pays nous renvoie à la période du colonialisme. Le Canada nous impose via le « Corps Group » le Premier ministre de facto Ariel Henry ; il a infligé des sanctions à des Haïtiens sans apporter aucune justification ; il a, via sa compagnie INKAS, refusé jusqu’à présent de livrer l’ensemble des blindés commandés par l’État haitien pour combattre l’insécurité alors qu’ils sont déjà payés.
7- L’hypocrisie de Sébastien Carrière contre Haïti marquera l’histoire. Alors qu’il paraît l’Ambassadeur qui appréciait le plus la culture haïtienne en le retrouvant souvent dans des activités culturelles haïtiennes, et en faisant sa promotion sur ses pages Twitter, le diplomate canadien a pourtant tout fait pour enfoncer le pays dans l’abîme. Du régime des sanctions infondées qui a causé des milliers de chômages, en passant par son support infaillible à un Premier ministre de facto qui veut se pérenniser au pouvoir malgré la détérioration de la situation socio-économique, pour aboutir à son ingérence dans les affaires internes du pays, Sébastien Carrière ne laisse rien derrière pour aggraver la crise sécuritaire, économique et politique de la République..
Jean-Louis E. Benjamin