La persistance des personnalités haïtiennes et étrangères dont les anciens Premiers ministres haïtiens, Laurent Lamothe, Jean-Henry Céant, qui sont sanctionnées par le gouvernement du Canada, pour exiger des preuves, n’est pas sans conséquence.
Selon le prestigieux journal canadien « La Presse » le Sénat du Canada, dans un rapport déposé hier mardi, a exigé du gouvernement canadien des preuves liées à ses sanctions : « Ottawa doit faire mieux en matière d’« application de la loi, d’équité procédurale et de transparence ».
Aussi, les sénateurs reprochent-ils au gouvernement de « publier des déclarations d’intentions abstraites et que l’absence d’un objectif concret rend impossible l’évaluation des réels effets des sanctions.
Accusant la lenteur d’Ottawa de prouver les accusations faites aux personnes sanctinnées, les sénateurs soutiennent qu’ »Ottawa devrait créer un processus plus simple pour retirer des personnes de la liste des entités faisant l’objet de sanctions »
Dans un rapport publié au mois de mars, le comité des affaires étrangères de la Chambre des communes a appelé Ottawa à remédier immédiatement aux défauts de son régime de sanctions en raison de manque de transparence et le peu d’informations fournies aux parlementaires, ainsi que l’insuffisance des ressources affectées aux enquêtes et à l’exécution.
À noter que selon le journal « La Presse » rien qu’en 2022, Ottawa a par 44 fois imposé de nouvelles sanctions envers plus de 1600 individus et entités ayant des liens avec Moscou.
Abdias Jean-Jacques