“ Ce n’est pas un coup de massue, mais ça fait très mal”!
Il a fallu l’interpellation des Députés majoritaires le lundi 18 avril à l’endroit du Premier ministre Jean Henry Céant, pour découvrir la concertation jusque-là cachée de ce dernier avec les leaders de l’Opposition politique, notamment les parlementaires, afin de laisser envenimer cette situation de grave crise qui ronge la République.
Alors que l’ensemble des leaders de l’Opposition radicale se montre toujours très hostile face au Gouvernement dirigé par Jean Henry Céant,
grande fut la surprise de plus d’un en assistant aux manoeuvres déshonnorants des Sénateurs pour empêcher aux Députés majoritaires de renvoyer le Gouvernement de Jean Henry Céant. Or, aussi fanatique qu’on puisse être, on doit tous admettre que le pays n’a jamais connu une situation des plus dramatique et lamentable depuis l’avènement du Notaire de Bourdon au commande de la Primature.
Division au sein de l’Opposition
Sans langue de bois, Moïse Jean Charles, un des leaders incontesté de l’Opposition radicale, dénonce l’hypocrisie des neufs Sénateurs interpellateurs. Selon l’ancien Sénateur, “cette interpellation est une auto-interpellation. Cette démarche s’inscrit dans une dynamique de venir à la rescousse du Premier ministre Céant au prix d’intérêts personnels contre le vote de censure qui l’attendait à la Chambre des Députés.” Coincés comme pris la main dans le sac, les Sénateurs Youri Latortue, Antonio Cheramy, Évalière Beauplan, signataires de la soi-disant interpellation, font depuis lors le tour des médias pour tenter de se défendre en brandissant toujours l’apparent motif de recherche de la vérité sur “l’affaire des sept mercenaires.”
Ça ne passe pas!
Un argument que même l’homme de la rue considère plutôt comme une argutie compte tenu de la folle course à l’interpellation du Premier ministre qu’ont livré ces Sénateurs contre celle des Députés majoritaires. Toujours selon des observateurs, « l’Opposition perd son plus grand commanditaire de ses mouvements de rues en témoigne la réussite de la fameuse « Opération pays-lock ». Elle (l’Opposition) est également dépossédée de son pion le plus important dans le cadre de leur mission visant à éjecter le Président Jovenel Moïse du fauteuil présidentiel ».
Rappelons que, outre ces trois Sénateurs sus-cités, Nenel Cassy, Jean Marie Salomon, Jacques Sauveur Jean, Ronald Larêche, Jean Renel Sénatus et Ricard Pierre sont
aussi dans le collimateur du Chef de Pitit Dessalines comme les 9 signataires de cet « acte d’auto-interpellation ».
Il revient à demander pourquoi Jean-Charles Moïse n’a pipé aucun mot de spécial concernant le Sénateur et membre directoire de son parti, Ricard Pierre, après cette signature.
Le Médiateur