Le mardi 17 septembre 2024, la justice haïtienne a rendu son verdict dans le conflit qui opposait la Digicel à Kaliko Beach Club, propriété de la famille Paret. Ce différend a eu des répercussions directes sur la population haïtienne, notamment en raison des enjeux liés à l’accès à une infrastructure essentielle pour la fourniture des services internet dans tout le pays.
Le conflit a éclaté lorsque Fritz Emmanuel Paret a interdit aux techniciens de la Digicel d’accéder à la zone où une panne avait été identifiée. Cette obstruction a privé des millions de citoyens de leur accès à internet, perturbant gravement la vie quotidienne et le fonctionnement de plusieurs institutions dépendantes de la connectivité dans un monde de plus en plus numérique.
Le ministre de la Justice, Me Carlos Hercule, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau de Port-au-Prince, a rapidement donné des instructions officielles au chef du Parquet de Saint-Marc afin de permettre aux techniciens de la Digicel d’accéder au site et de réparer le câble optique. Bien que Kaliko Beach Club soit sous la propriété de la famille Paret, le littoral fait partie du domaine public de l’État haïtien, ce qui a facilité l’intervention judiciaire.
Cette décision, prise dans l’intérêt de la population, visait à restaurer les services internet indispensables à la vie quotidienne et au développement économique du pays. La remise en état du câble optique international, situé à Kaliko Beach Club, est d’une importance cruciale, car il représente un point central pour tous les fournisseurs d’internet en Haïti.
En fin de compte, la justice haïtienne a tranché en faveur de la reprise des travaux de réparation pour garantir la continuité des services, un verdict perçu comme étant dans l’intérêt général des citoyens. Ce dénouement souligne l’importance de protéger les infrastructures critiques pour le bien commun, tout en réglant les conflits entre intérêts privés et publics.
Jean-Max Exavier