Les droits humains ou droits de la personne un concept à la fois philosophique, juridique et politique, selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en vigueur ou d’autres facteurs locaux tels que l’ethnie, la nationalité ou la religion. Depuis 1986 le peuple haïtien s’intéresse aux rapports sur les droits humains. Plusieurs organisations nationales de droits humains ont vu le jour Justice et Paix, PODH, RNDDH, AIDH, Fondasyon Je Klere, Carli etc. Si dès leur lancement il y avait beaucoup d’intérêt au sein de la population pour les publications des rapports de droits humains, au fil des années le scepticisme et le dégout ont remplacés cet enthousiasme à cause de la corruption et la politisation qui ont envahi ce secteur.
Depuis 1993 la politisation du dossier droits humains préoccupent plusieurs secteurs de la société Haïtienne et la diaspora. Les Haïtiens supportent des rapports de droits humains ou les cas de violations sont documentés et prouvés. Mais les citoyens se révoltent contre les rapports de droits humains fabriqués à caractère politique et idéologique. La corruption qui sévit dans le secteur des droits humains en Haïti inquiète et révolte. Le professionnalisme, la neutralité, l’intégrité et le respect du droit qu’on devrait retrouver dans ce secteur sont absents chez de nombreux acteurs convertis en militants politiques à la conquête du pouvoir politique. Un droit sans preuve est un droit mort. Un rapport de droits humains crédible exige une parfaite recherche de la preuve pour éviter qu’un innocent soit puni ou sali. L’objectif recherché par ceux qui fabriquent des rapports de droits humains en Haïti est de salir et d’assassiner le caractère de leurs compétiteurs politiques tout en essayant de gagner un certain support international à leur cause politique. Très souvent à cause de leurs relations personnelles et idéologiques avec ces éléments nationaux, les organisations internationales de droits humains ne prennent pas le temps de vérifier si les informations fournies sont vérifiées, vérifiables et si leurs représentants sont crédibles dans leur pays.
Durant la période du coup d’état militaire de 1991 contre le gouvernement constitutionnel de Jean Bertrand Aristide, les Nations Unies dans le cadre de leur support à la démocratie ont décidé de créer une mission, la MICIVIH, pour protéger les droits des citoyens. Cette mission documentait exclusivement les violations que commettaient les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH contre les militants du parti Fanmi Lavalas. Les supporters de la démocratie au début ne voyaient aucun inconvénient à ce travail pour protéger les persécutés et faire respecter leurs droits constitutionnels. Ceux qui étaient menacés de morts logeaient sous la protection de cette mission dans des maisons abris louées. Durant cette période les employés de la MICIVIH ont développé des relations personnelles, émotionnelles et professionnelles avec les réseaux lavalas victimes qui plus tard deviendront leurs alliés politiques naturels. Au fur et à mesure nombreux sont les employés étrangers de la MICIVIH qui se sont transformés en militants du parti lavalas. C’est ce qui va changer la perception populaire de la MICIVIH qui au départ était une mission équilibrée et non partisan pour devenir un outil politique lavalas.
Durant cette période pour influencer les décisions de la communauté internationale, lavalas a utilisé le dossier droits humains de trois façons. La première en influençant et exagérant les rapports des droits humains des Nations Unies à travers les contacts lavalas dans la MICIVIH. La deuxième, en fabriquant des violations de droits humains. Lavalas avait créé un réseau chargé de voler des cadavres gens décédés naturellement de maladies dans la zone métropolitaine. Une fois en possession de ces cadavres lavalas les criblaient de balles et les déposaient dans les rues de la capitale arguant qu’ils étaient des militants lavalas assassinés par les militaires et le FRAPH. Le maire lavalas de Delmas qui était en charge de ce « programme » avait aussi la responsabilité de construire des bateaux pour faire partir le maximum de « boat people » vers les Etats Unis pour influencer leur politique interne par rapport à Haïti. La troisième, lavalas avait employé un réseau de lobbyistes pour fabriquer des rapports de droits humains fictifs à des fins politiques. Ceci durant la période 1991 – 1998 jusqu’au moment où le Congrès Américain décida de couper les fonds de la MICIVIH pour cette raison. Ce réseau de lobbyistes aujourd’hui se retrouve en 2019 comme responsables de la fondation d’Aristide aux Etats Unis IDJH. Les résultats de la MICIVIH sont mixtes. D’une part cette mission a effectivement aidé à l’amélioration de l’environnement de droits humains et de l’autre un bon nombre de leurs rapports étaient des fabrications politiques d’un petit groupe de « techniciens » étrangers qui avaient rejoints la cause lavalas. Aujourd’hui, deux d’entre eux travaillent pour la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme, l’italien avait rejoint le Crisis Group et est devenu proche du CSIS a Washington, trois autres travaillent pour des Think Tank à Washington et cinq sont allés dans des programmes des Nations Unies en Afrique. Il faudrait vérifier combien d’entre eux font partie de la MINUJUSTH. Ce réseau est incapable d’être neutre et professionnel.
L’utilisation des droits humains comme un outil politique ou sa politisation continue en Haïti. Les responsables de la MINUSTAH ont refusé d’identifier et de cibler les acteurs responsables de la violence politique qui d’ailleurs ont été récompensés. Les liens préférentiels entre lavalas et les nouveaux responsables de cette mission avaient été rétablis contrairement à 2006 ou la violence comme outil politique à travers les gangs n’étaient pas tolérés. Depuis 2013 il y a un laisser faire voulu. Les rapports de Port-au-Prince envoyés au Secrétaire General à New York étaient subtilement nuancés pour protéger les violents du secteur lavalas alors que les efforts pour culpabiliser le gouvernement de l’époque ne faisaient jamais défaut. C’est cette gestion subtile, nuancée et partisane de la MINUSTAH qui facilitera l’accession à une Présidence provisoire de Jocelerme Privert, grand violateur de droits humains du régime d’Aristide. C’est lui comme Ministre de l’Intérieur, qui distribuera des armes lourdes de 2001 à 2004 aux gangs lavalas à travers le pays. Il est le principal responsable du massacre de Lasiri à Saint Marc. Dans ses articles et son livre sur Haïti le journaliste américain Michael Deibert a décrit Privert. C’est Privert qui va réarmer les gangs à son arrivée à la présidence d’Haïti en 2016. Si vous cherchez dans les rapports de 2016 de la MINUSTAH jusqu’à sa fermeture vous ne trouverez rien. Ce sont ces gangs qui depuis trois ans ne cessent de faire couler le sang des citoyens. Durant la présidence de Privert, Esperance et son associe politique Anthony Barbier, le Directeur de Cabinet au palais, se sont arranges pour que rien ne soit publier sur cette réalité. Privert, Barbier et les hommes au Palais étaient les alliés politiques de Pierre Esperance et lui donnaient de l’argent en grande quantité.
Il n’y a pas que la politisation du dossier droits humains par les étrangers lavalas travaillant dans le système des Nations Unies. Cette politisation des droits humains se retrouve aussi dans deux organisations haïtiennes ; le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dirigée par Pierre Esperance et l’Institut d’Aristide, Justice et Démocratie en Haïti (IJDH) dirigée par deux anciens lobbyistes d’Aristide qui ont l’habitude de fabriquer des rapports de droits humains pour lui.
Depuis 2013 Pierre Esperance a rejoint l’opposition politique, particulièrement le parti politique MOPOD dont son collègue de droits humains, Samuel Madistin, qui travaille aussi pour Justice et Paix, était devenu leur candidat à la présidence. Depuis lors, les rapports du RNDDH ignorent les données factuelles et sont publiés pour supporter le discours du MOPOD et de ses dirigeants politiques. Esperance deviendra aussi un allie politique du Président provisoire Jocelerme Privert de qui il recevra des chèques émanant de deux institutions de l’état comme l’ONA, le BMPAD et du cash sortant du budget de l’intelligence du Palais géré par Anthony Barbier. Quand cette information est devenue publique avec la publication de cheque et les mensonges d’Esperance à la radio, ceci qui provoquera un grand scandale et lui fera perdre sa crédibilité nationale. Pour aider ces nouveaux allies Esperance effacera du site internet du RNDDH tous les rapports des quinze dernières années sur les violations de droits humains en Haïti. Les rapports sur les gangs lavalas avaient aussi disparus.
Esperance donnera aussi un coup d’état au secteur droits humains en 2016 pour garantir que le représentant de ce secteur au Conseil Electoral Provisoire (CEP) soit un proche de son parti, le MOPOD et son ami et allie Samuel Madistin. Le 9 Mars 2016 vingt-huit organisations de droits humains d’Haïti se réunirent en vue de désigner leur représentant au sein du Conseil Electoral Provisoire (CEP) charge d’organiser les élections de 2016. Trois candidats étaient en compétition, c’étaient Edmée Remy, Jean Simon Saint Hubert et Ketly Julien. Chaque organisation avait un délégué dument mandaté pour voter. Après le vote, le décompte donnait Ketly Julien dix-huit votes, Edmée Remy dix votes, Jean Simon Saint Hubert, zéro vote. Un procès-verbal du résultat avait été dressé et remis à Me. Joseph Maxime Rony pour communication à la présidence de Privert. Usant de ses relations politiques avec Privert, Esperance communiqua le nom de Jean Simon Saint Hubert qui sera nommé par arrêté présidentiel au CEP sous les yeux choqués du secteur droits humains.
L’organisation de droits humains GARR dans une lettre avait protesté contre ce coup d’état et dénoncée la corruption affichée par Pierre Esperance. Monsieur Edmée Remy s’est révolté aussi contre cette fraude. Ces trois cas et d’autres ont clairement affiche la corruption de Pierres Esperance et du RNDDH. Ayant perdu sa crédibilité comme militant de droits humains au niveau national pour maintenir son support financier international et faire avancer son agenda politique, Esperance et ses partenaires politiques du MOPOD ont fait un montage. Ils se sont réunis pour fabriquer des menaces contre Pierre Esperance. Après une réunion sur le montage sur sa vie qui était en danger, ses alliés politiques des droits humains ont publié un communique sur les menaces fabriquées. Ce montage a été distribué à des institutions internationales qui seront chargées d’imposer la fabrication d’Esperance à divers secteurs de la société Haïtienne par des lettres aux autorités Haïtiennes et des communiques allant dans le même sens. Ce montage prévoit qu’un gang dirige par le député lavalas Printemps Belizaire devrait tirer sur la maison de Pierre Esperance et le local du RNDDH. La coordination de cette action devrait se faire entre Desras et Belizaire. Les Haïtiens ont compris le montage. Les autorités judiciaires et policières comprenant la manipulation, les dangers nationaux et internationaux du montage de l’équipe de Pierre Esperance ont pris toutes les mesures de sécurité. Ils n’ont aucune information fiable sur des menaces qui existeraient sur Esperance. Le montage est pour la consommation internationale pour obtenir des fonds et du support politique pour sa cause. Un cas parfait qui explique comment les droits humains peuvent être utilises comme un outil politique et non pour défendre ceux qui sont vraiment menacés et ont besoin réel de protection.
Dans le cadre du massacre de la saline on assiste aussi à l’instrumentalisation politique du rapport de Pierre Esperance. Encore une fois il utilise son associe politique Sonel Jean François comme avocat des victimes, organise la communication politique avec ses amis de la presse pour assassiner le caractère de ses opposants politiques, coordonne avec ses associes au CSPJ, déclare qu’il est menace et communique cette information à ses amis internationaux et le tour est joué. Il est à la fois juge et partie, l’outil politique parfait. Alors que les enquêtes de la direction judiciaire de la police nationale, du Commissaire du gouvernement et du Juge d’instruction ne sont pas encore arrivées aux conclusions d’Esperance qui se bat pour orienter le dossier à des fins politiques. C’est encore lui et Youri Latortue qui sont en train d’instrumentaliser le dossier du Café Trio au Cap Haïtien. Apres l’échec du montage dossier inculpe, déconstruit par la justice, pour se protéger contre tout questionnement de la justice sur son rôle dans ces fabrications, il revient à la charge en ciblant encore une fois Jovenel Moise.
C’est un grand danger pour les citoyens de la république quand les dossiers de droits humains et judiciaires sont influences par des fabrications, le montage et la communication politique. Cette approche sabote le travail de la justice au profit de la politique. Depuis trois ans Esperance avec son réseau de juges et ses alliés au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) fabriquent des dossiers judicaires pour atteindre les objectifs politiques du MOPOD. Avec les complicités les tribunaux exécutent les scenarios fabriques dans les rapports du RNDDH.
Le cas le plus connu est celui de Jovenel Moise devenu inculpe dans un montage de blanchiment du RNDDH où le compte en gourdes de ce citoyen est devenu un compte en dollars américains avec la complicité d’un allie d’Esperance. Après deux ans d’enquête le Juge d’instruction Bredy Fabien s’est rendu compte du subterfuge dans son ordonnance de clôture en date du 16 Avril 2019 a reconnu l’innocence de Jovenel Moise. Nombreux sont des cas fabriques par Esperance et le RNDDH contre leurs adversaires politiques qui se retrouvent dans des tribunaux. Ces montages et fabrications représentent un danger pour la gestion équitable de la justice en Haïti.
Il est trop tôt pour dire si les amis étrangers d’Esperance de la FIDH et de l’OMCT vont mettre leur crédibilité dans ces montages, mensonges et fabrications. Plusieurs micro trottoir en Haïti ont démontré que le peuple n’est pas dupe et a découvert les manœuvres politiques de ces corrompus du RNDDH. Il existe aussi un autre réseau de six journalistes dont deux à l’étranger attachés informellement à ce groupe qui comprend aussi des membres du parti Pitit Dessalines. Le cas le plus récent de montage et de fabrication de dossiers judiciaires à des fins politiques est celui du café trio au Cap Haïtien.
L’Institut Justice et Démocratie en Haïti (IJDH) est une création de Jean Bertrand Aristide pour aider l’agenda politique de son parti fanmi lavalas à Washington, aux Nations Unies et à l’OEA. La stratégie consiste à s’approprier de dossiers légitimes de droits humains pour faire de l’argent tout en fabriquant des fois pour aider le discours politique d’Aristide. Au départ le Conseil d’Administration de IJDH comprenait des lobbyistes d’Aristide (Ira Kurzban – Brian Concannon), son assistant exécutif Laura Flynn, quelques membres du Black Caucus Maxine Waters, John Conyers etc. Sans pour autant interrompre leur support, les membres du Black Caucus démissionneront à cause des reportages de la presse étrangère sur la corruption d’Aristide, son implication dans le trafique de la drogue et la violence politique. Les détournements de fonds des institutions de l’état génératrices de revenus telles la teleco, l’ONA, APN et autres étaient systématiques. La compagnie de télécommunications FUSION a permis à Aristide de bien compenser ses bienfaiteurs étrangers. Les journalistes Lucy Komisar et Mary O’Grady ont bien documente cette corruption et les implications étrangères. Ses bras droits dans la drogue, Fourrel Celestin, Jacques Ketant, Roudy Therassant et Oriel Jean ont tous été arrêtés par la DEA. Nombreux sont les leaders politiques, les journalistes et activistes de la démocratie qui ont été assassines par Aristide. Les plus connus sont Jean Dominique et Jacques Roche.
Le Conseil d’Administration actuel de la fondation américaine d’Aristide IDJH comprend Navjeet Bal, Blaine Bookey, Brian Concannon, Herby Duverné, Paul Farmer, Laura Flynn, Ira J. Kurzban, Joia Mukherjee, Judy Solange Prosper et Irwin Stotzky. Ce réseau de propagande d’Aristide à l’étranger comprend aussi Haïti Action dirigée par Laura Flynn, Canada Global Action network qui à l’aide de fabrications fait pression sur les parlements Canadiens et américains qui à leur tour font monter la pression sur leurs ambassadeurs en Haïti. La plus grande fabrication de droits humains de cette équipe pour réhabiliter l’image public d’Aristide est le rapport publie dans le journal médical anglais, The Lancet. Heureusement que le journaliste Michael Deibert dans un article publié sur le réseau en ligne Alterpresse avait découvert le montage. Aristide a aussi un réseau de hackers qui détruit ou rend inaccessibles les liens des documentations compromettantes pour lui. Ira Kurzban aurait pour mission d’effacer les articles publiés dans le passe par le Miami Herald.
L’un des hommes puissants protégeant Aristide est le Docteur Paul Farmer, le propriétaire de Partners in Health. Il utilise toujours son influence à Washington et aux Nations Unies en faveur d’Aristide. Aux Nations Unies il est en amont et en aval. En amont il essaie de profiter du système pour obtenir le maximum pour son empire de sante en Haïti et à travers le monde en affaiblissant les systèmes de sante publique des gouvernements pour faciliter le contrôle de son ONG. En aval avec le groupe d’avocats-lobbyistes d’Aristide, Brian Concannon, Ira Kurzban qui essaie de s’enrichir à travers les efforts de réparations des familles des victimes du choléra des Nations Unies en Haïti. C’est Farmer qui a affaibli au détriment de tous le système de santé publique en Haïti pour construire son empire personnel dans le domaine de la sante avec son ONG. Il est aussi derrière les machinations pour construire l’hôpital prive d’Aristide avec des fonds donnés pour le peuple haïtien. Ils utilisent leur contrôle du ministère de la sante publique et un trafique d’influence pour s’accaparer de toutes les avantages de la faculté de médecine d’Haïti de l’université d’état. Farmer a collecté près de deux cent millions de dollars américains après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010 avec son ONG Partners in Health. Le peuple Haïtien sait très peu sur l’utilisation de ces fonds gaspilles pendant que les conditions de sante se dégradent en Haïti. Farmer a aussi bâti un monopole de la sante avec son réseau onusien. A Washington depuis vingt ans il reçoit une grande partie des fonds de l’USAID pour le Sida. Il n’existe aucune transparence dans ce programme. Tout ce qu’il fait c’est pour et par Aristide au détriment du peuple Haïtien.
Cette politisation et corruption de la justice risque d’affecter profondément les reformes pour renforcer les capacités du Conseil Supérieure du Pouvoir Judiciaire (CSPJ). C’est cette même stratégie qui au cours des vingt dernières années a rendue désuètes et inopérantes les structures de l’Université d’Etat d’Haïti.
Il faut aussi dire que le silence des autorités des Nations Unies sur l’épidémie du choléra choque les consciences et a sabote le travail de la MINUJUSTH. Les soldats Népalais des Nations Unies qui faisaient partie de la MINUSTAH sont responsables de l’introduction de la bactérie cholera en Haïti et de l’épidémie qui a tué dix mille Haïtiens et contamines un million. Haïti s’est battue pendant trois ans pour forcer les Nations Unies à reconnaitre le tort cause à ce pays. Le Secrétaire General des Nations Unies avait promis de dédommager les familles des victimes décédées et de payer pour l’assainissement et l’éradication de la bactérie. Depuis six ans les victimes attendent les réparations et les fonds de l’éradication. Comment voulez-vous que les Haïtiens prennent au sérieux la Mission des Nations Unies d’Appui à la Justice (MINUJUSTH) quand ils sont eux-mêmes la source de l’injustice. Le Président Jovenel Moise dans son discours devant l’Assemblée Générale en Septembre 2018 a rappelé cette obligation aux autorités onusiennes qui font la sourde oreille. Comment les responsables de la MINUJUSTH peuvent-ils parler de droits humains devant cette injustice qu’ils refusent de réparer ?
Un secteur droits humains professionnel, intègres, crédibles et non partisan est essentiel au renforcement de la démocratie en Haïti. Les rapports de droits humains ne peuvent être en aucun cas politiques et partisans. Ils doivent avec des preuves et sur une base factuelle établir la vérité cibles sans tenir compte des appartenances politiques, économiques, sociales ou des fonctions des personnes impliquées. Chaque citoyen doit se battre contre les manipulations, fabrications et montages de rapports sur les violations des droits humains en Haïti.
Le moment est venu de séparer le travail professionnel et non partisan des organisations de droits humains comme Justice et Paix, Fondasyon Je Klere etc. Et ceux qui font du travail purement politique et partisan comme le RNDDH et le IJDH qui n’ont rien à voir à la réalité des droits humains en Haïti. Si cet effort n’est pas fait ceci risque de compromettre et de discréditer les efforts de plus de vingt ans déployés par les gens honnêtes et intègres de ce secteur.
Exilus Jean-Louis
Citoyen Engagé