Alors que l’ancien étudiant de l’École Normale Supérieure (ENS) a été toujours présenté comme un opposant radical à l’Administration Jovenel Moïse, le très regretté Grégory Saint-Hilaire ne le fût pas vraiment comme on voulait le faire croire. Un document qui commence à soulever un tas d’interrogations, les unes plus pertinentes que les autres, dans le milieu estudiantin, l’a si bien démontré.
Dans une correspondance adressée à la Primature dont le défunt fût l’un de ces signataires, le désormais ex-jeune leader des universitaires, s’est adressé en des termes respectueux voire élogieux au Premier ministre Joseph Jouthe. Le motif de cette correspondance est de lui solliciter une rencontre concernant leur intégration sur le marché du travail : » Nous, les diplômés de l’École Normale Supérieure de l’Université d’État d’Haïti… , avons l’honneur de vous féliciter pour le travail que vous effectuez dans le pays et profiter de cette occasion pour vous demander de bien vouloir nous accorder une rencontre ».
Cette demande datée du 15 juin 2020, a été faite au nom de la promotion 2013-2017 de l’ENS et signé par Dann-Gover Noncent, Grégory Saint-Hilaire et Jean-Ronald Olycé, respectivement Secrétaire général, Coordonnateur général et Responsable des relations publiques.
Les cosignataires ont tenté d’expliciter le bien-fondé de leur démarche : » Celle-ci nous permettra de discuter sur la loi du 28 juillet 1947, portant sur la création de l’École Normale Supérieure et de ses différentes missions au sein de la société ainsi que du protocole d’accord qui a été signé en 2010 entre le Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) et les dirigeants de l’ENS. Il s’agit de deux documents juridiques préconisant l’intégration des cadres compétents dans l’enseignement, vue le rôle fondamental de l’éducation dans la société. »
Frantz Jean-Louis