Le directeur exécutif de l’Initiative de la société civile (ISC) n’y va pas par quatre chemins pour critiquer récemment, sur les ondes de Magic 9, le comportement du juge instructeur Al Duniel Dimanche dans le dossier du Centre national des équipement (CNE) relatif au rapport d’enquête de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) dans lequel des anciens et actuels hauts fonctionnaires de l’État sont épinglées.
Aussi Rony Desroches ne voit pas de bon œil « l’empressement » du juge d’instruction à multiplier des mandats internationaux et des interdictions de départ contre des personnalités qu’il a voulues entendre. Parce que, a-t-il avancé, le magistrat ne travaille pas pour lui, mais pour le compte du Parquet. Dimanche a outrepassé son rôle de magistrat », a-t-il reproché.
Pour le défenseurs des droits humains, qui plaide pour le respect des droits des personnalités visées par Al Duniel Dimanche, le magistrat montre qu’il veut faire justice, veut combattre la corruption, veux faire un procès contre des actes de corruption, pourtant, en réalité, il fait autre chose. « Ce n’est pas la justice », a-t-il affirmé.
« La lutte contre la corruption doit se faire avec un souci pour le respect des droits de l’homme et de l’état de droit, selon toutes les instances internationales dont la Cour interaméricaine des droits de l’homme. Ces approches, selon l’avis de Mr Desroches, ne semblent pas entourées le travail du magistrat ». Mais semblent plutôt à une course en avant, un jeux politique politicienne dans un dossier si sérieux qu’est la lutte contre la corruption » a soutenu le professeur.
Axène B. Jean-Pierre
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