Non satisfaits de la décision du juge dans l’instruction du dossier Nice Simon, les avocats des deux parties ont interjeté appel. L’une clame son innocence, tandis que l’autre partie soutient que l’accusé est imputable de toutes les accusations portées contre lui.
Après que le juge d’instruction Wando Saint-Villier ait abandonné les charges de séquestration et de tentative d’assassinat à l’encontre de Yves Léonard dans le dossier de Nice Simon, les avocats de cette dernière, non satisfaits de l’ordonnance du juge ont interjeté appel.
Les avocats de la Mairesse ont été surpris de constater que le juge d’instruction n’a pas considéré les accusations de tentative d’assassinat et de séquestration, alors que le constat légal du juge de paix qui accompagnait le Commissaire du Gouvernement a fait mention de fenêtre brisée qui a servi d’échappatoire à la Mairesse au moment de la séquestration. Ils ont de ce fait indiqué qu’il y a eu des manquements dans la décision du juge.
Les avocats de la partie civile ont également souligné un fait étrange dans le dossier. Il s’agit du comportement indécis des avocats de la défense, qui après avoir récusé le juge d’instruction, acceptent finalement après quelques jours qu’il soit chargé du dossier.
Il faut également souligner que ces mêmes avocats de la défense ne sont pas satisfaits de l’ordonnance du magistrat instructeur puisqu’ils ont aussi fait appel de sa décision, clamant l’innocence de leur client.
Le juge Saint-Villier, de son côté, dans une intervention à l’émission Premye Okazyon de la radio Caraïbes FM, ce lundi 14 janvier, a fait savoir en tant que juge qu’il a une obligation de réserve sur les décisions prises, mais tient à informer que dans le cadre de son travail il a toujours « la loi comme boussole » et qu’il applique le syllogisme juridique.
Dans cette affaire, dit-il « Je n’ai fait que confronter les faits à ce que disent les lois afin de tirer ma conclusion. »
Tant de salies sur un dossier de récidive de violence conjugale sur la Mairesse de Tabarre, alors que les faits ont été si clairs.
N’est-ce pas là une faiblesse de la législation haïtienne en matière de droit des femmes ?
Combien de Ginou Mondésir faudra-t-il à la société haïtienne pour qu’on sévisse sur ces genres de cas ?
Le Médiateur