Quelques jours après que des militantes féministes ont empêché le déroulement de sa conférence de presse programmée, Yves Léonard, l’ancien compagnon de Nice Simon, et ses avocats ont rencontré la presse ce 21 janvier pour présenter à la population leur version des faits à propos de la bagarre ponctuée de coups et blessures subis par Nice Simon le 1er octobre 2018 à l’intérieur de leur domicile. Il a dénoncé une campagne de dénigrement motivée par des ambitions politiques contre sa personne.
Sa concubine, la Mairesse de Tabarre, n’était pas présente à cette conférence pour un face-à-face et défendre sa personne mais, celui qui est vu dans ce dossier comme bourreau, a clamé haut et fort son innocence. « Je ne suis pas un criminel », a-t-il rétorqué. Il estime alors que les charges retenues contre lui comme voies de faits, coups et blessures volontaires ne sont pas appropriées et ajoute qu’il n’est pas un homme violent.
Selon le film de l’histoire qu’il veut retracer, il n’a pas volontairement frappé Nice Simon. Au contraire c’est elle qui s’est jetée contre lui dans le cadre d’une « dispute conjugale». La Mairesse a ensuite tenu un rôle de bonne actrice en frappant contre les murs et en menaçant de se suicider. Pour cela, il n’est pas coupable au point que ses avocats ont déjà fait appel contre l’ordonnance le renvoyant par devant le Tribunal correctionnel pour coups et blessures contre sa compagne. Elle se serait ensuite cognée contre des murs, raconte Yves Léonard qui se dit également victime.
Dans son Ordonnance, le Juge Wando Saint-Villier estime que les accusations de séquestration et tentative d’assassinat contre Yves Léonard ne sont pas fondées. Le mandat d’amener émis contre lui a été annulé. « L’affaire devra être entendue au Tribunal correctionnel », a poursuivi l’ordonnance rendue à la fin de l’année 2018. De son côté, la Mairesse Nice Simon avait dénoncé des manœuvres du Juge pour disculper son ex-partenaire et ternir l’image de la Justice.
Le Médiateur