Jusqu’à quand les responsables du syndicat de l’Ed’H vont prouver par leur agissement qu’ils ne sont pas payés par le groupe Sogener de Dimitri Vorbe pour saboter la compagnie en vue de faire échec au projet du Président Jovenel Moïse d’électrifier le pays 24 heures sur 24, contrairement aux allégations venant de toutes parts comme un secret de polichinelle ?
Depuis la grève du syndicat des employés de l’Électricité d’Haïti , le pays, particulièrement la région métropolitaine, est confronté à un rationnement du courant électrique plus que drastique. Une situation qui provoque la montée du climat de l’insécurité et une mise à l’arrêt des petites activités économiques.
Dans la foulée, des poteaux électriques sous contrôles uniquement des techniciens de cette compagnie sont subitement cassés, des circuits tombés en panne les uns après les autres. Une situation qui prive beaucoup de zones de l’énergie électrique comme Delmas 33, Bel-Air, Fort-National, pour ne citer que ceux-là depuis plus d’un mois. Et, selon toutes vraisemblance, les membres de ce syndicat n’en ont cure.
S’accrochant à l’idée que le nouveau directeur général, Michel Présumé va privatiser l’ED’H sans toutefois apporter des preuves, ces employés ne veulent pas lâcher prises. Ce, en dépit de maintes assurances du Chef de l’Etat affirmant que la privatisation de l’EDH n’est pas inscrit dans la feuille de routes donnée au nouveau DG. Aussi des bonnes ou mauvaises langues n’avancent-elles pas que ces syndicalistes reçoivent plus de 89.000 dollars américains de Dimitri Vorbe pour soulever les autres employés et rend ainsi la compagnie en état de dysfonctionnement ?
Entre-temps, les avancées pour la concrétisation du projet de l’énergie électrique sont de plus en plus évidentes. 45 nouveaux mégawatts sont déjà disponibles pour alimenter les foyers, les 150 millions de dollars américains prêts du gouvernement de Taïwan pour la réalisation de ce mégaprojet, bloqués au Parlement depuis 3 ans sont disponibles, la Turquie apporte actuellement un appui considérable.
Dans un élan de patriotisme, les responsables de ce syndicat ne devraient-ils pas reprendre leur boulot, sinon ont-ils réellement mission de maintenir le black-out dans le pays ?
Frantz Jean-Louis