L’épopée de nos Héros de l’indépendance ne veut plus rien dire pour les leaders de l’opposition politique radicale, paraît-il. Leur date de naissance, de leur décès, de leur prouesse pour nous léguer cette portion de terre au prix de leur vie et d’énormes sacrifices, devient un véritable rendez-vous de Violence nationale, de profanation démesurée et d’obstruction systématique à la célébration ou la commémoration de ces dates-là qui font d’Haïti la Première République noire indépendante du monde. Hélas !
Une fois de plus, une fois de trop, les leaders de l’opposition politique radicale donnent rendez-vous sur le macadam à l’occasion de la célébration de l’une de nos grandes dates historiques : 18 novembre 1803 qui rappelle la Bataille de Vertières ayant conduit à l’indépendance d’Haïti.
Le groupe armé dénommé Fantôme 509, qui se réclame de la Police Nationale d’Haïti, annonce la couleur pour cette occasion également. Ils prétendent agir sous couvert de revendiquer de meilleures conditions de travail pour les policiers.
Le porte-parole du Secteur dit Démocratique et Populaire, Me André Michel, comme à son habitude, présente cette journée comme un rendez-vous de grande mobilisation afin de pousser le Président de la République, Jovenel Moïse vers la sortie du Palais national.
Banalisés la portée universelle de cette Bataille, les politiciens radicaux de l’Opposition, entendent à nouveau faire obstruction à la célébration solennelle de cette grandissime Victoire historique contre les Français, qui se déroule traditionnellement sur le site de Vertières, le théâtre de cet ultime combat pour l’indépendance nationale. Quelle profanation !
Généralement, le bilan des manifestations de ces politiciens en ces périodes-là, se résume en des actes de vandalisme de destruction de biens publics et privés, pour ne citer que ces violences-là. Idem pour les sorties fracassantes et terrifiantes du groupe armé Fantôme 509.
En s’associant avec cette bande lourdement armée pour semer la pagaille dans le pays sous prétexte de mobilisation populaire, définitivement, l’Opposition radicale veut-elle faire des grandes dates historiques des journées nationales de Violence ?
Frantz Jean-Louis