« À force de vouloir tout copier, et, de copier bêtement, on devient singe. »
Je n’ai jamais porté au cœur les gens qui sont dépourvus d’originalité, et encore plus ceux qui aiment recourir au plagiat et au copiage quand il s’agit d’organiser. Même en tenant compte d’une référence on devrait travailler ses méninges.
Le gilet jaune est une tenue portée généralement par des ouvriers et des travailleurs de terrain. Le fait qu’un mouvement en République française s’en sert actuellement n’est pas une idée fantaisiste. Il symbolise en ce sens le prolétariat et aussi la détresse.
Ce mouvement a pris naissance en France parce que les salariés, surtout les Smicards n’ont pas voulu supporter une taxe qui paraît juste – car écologique, mais qui en est une de trop pendant que les politiciens et les nantis deviennent de plus en plus riches et contribuent de moins en moins au fisc.
Quelle explication pourraient donner ceux qui en Haïti utilisent ce type de gilet en vue d’exiger une reddition des comptes du programme PetroCaribe ? Quel argumentaire avanceraient-ils quand contrairement à la France nous constituons un peuple de chômeurs et de lumpen-s ?
La question est alors soulevée et me fait penser à cet avocat-militant qui, cherchant à renverser Martelly, avait baptisé son mouvement « Opération Burkina Faso » en se référant rien qu’à la destitution de Blaise Compaoré.
D’un autre côté, il existe aussi des haïtiens qui en matière de lutte possèdent une capacité étonnante de créativité ! Plusieurs parmi eux organisent un festival du 20 au 22 décembre en cours dans le but de prouver qu’ils veillent encore, qu’ils ne dorment pas, et qu’ils continueront à demander #KòtKòbPetwoKaribeA.
Je n’ai rien d’autres à leur dire que : KUDOS, EWA et SALUTE.
L’Homme à la plume rouge