Dans son ouvrage intitulé « What do we need men for? A modest proposal » (Pourquoi avons-nous besoin des hommes ? Une proposition modeste) attendu pour le mois de juillet, E. Jean Carroll, éditorialiste du magazine Elle, affirme avoir été violée par l’actuel Président américain, Donald Trump dans la cabine d’essayage d’un magasin à New-York au milieu des années 1990.
Son témoignage glaçant est apparu dans un article publié par le New York Magazine où la femme âgée maintenant de 75 ans décrit ce cauchemar. Les faits remontent en 1995 ou 1996 dans un grand magasin de luxe new-yorkais.
La journaliste raconte avoir croisé par hasard l’homme d’affaires, qu’elle connaissait, à l’entrée de Bergdorf Goodman, situé dans un quartier huppé de l’Upper East Side, à Manhattan.
Donald Trump lui aurait demandé de l’aider à chercher un cadeau pour une femme, sous-entendant qu’il pourrait s’agir d’elle.
Le futur Président des États-Unis lui aurait ensuite demandé d’essayer de la lingerie et se serait dirigé avec elle vers les cabines d’essayage, ce que l’éditorialiste aurait pris, selon elle, pour une blague. Mais c’est alors, raconte-t-elle, qu’il l’a embrassée de force et l’a violée.
« Il se jette sur moi, me pousse contre le mur, me frappe violemment la tête et pose la bouche sur mes lèvres. (…) L’instant suivant, il ouvre le pardessus, déboutonne son pantalon, touche mes parties intimes et enfonce son pénis à moitié – ou complètement, je ne suis plus certaine – en moi. »
La femme explique ne pas avoir porté plainte par peur de représailles, mais en avoir parlé à deux amies journalistes, qui ont toutes deux confirmé à New York avoir entendu la même version de l’histoire racontée par la victime présumée.
Face à ces accusations qui surviennent quelques jours après le lancement de la campagne du Président, la Maison Blanche s’est contentée d’un bref communiqué pour démentir les allégations.
« Cette histoire totalement fausse et irréelle resurgit 25 ans après avoir prétendument eu lieu et a été créée dans le seul but de ternir l’image du Président.»
Mais, E. Jean Carroll rappelle que 15 autres femmes ont déjà accusé publiquement Donald Trump de les avoir agressées sexuellement, ce qu’il a toujours réfuté.
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