À l’occasion de la fête de l’Agriculture et du Travail (1er mai), le parti politique Pèp La Dakò (PLD) a publié une note dans laquelle il exprime son inquiétude face à l’aggravation des conditions de vie en Haïti et l’inaction persistante des autorités publiques.
« Peyi a ap plonje chak jou pi fon. Dirijan yo pa janm mete okenn aksyon konkrè pou kreye bon jan kondisyon travay pou pèp la, » déclare Blanchard Dumy, Coordonnateur général du PLD. Le parti évoque l’exode massif de jeunes professionnels haïtiens – médecins, avocats, agronomes, ingénieurs, infirmières, commerçants – comme une conséquence directe de l’absence d’opportunités sur le territoire.
Le PLD rappelle que le droit au travail est inscrit dans la Constitution amendée de 1987 ainsi que dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. « Nan atik 35 ak 35.2, Konstitisyon an di se responsabilite Leta pou garanti tout moun bonjan kondisyon travay ak salè, san diskriminasyon, » fait valoir Dieuveuille Rosemond, conseiller du parti.
Face à cette situation, le PLD exhorte le gouvernement dirigé par Alix Didier Fils-Aimé à soutenir activement les agriculteurs. Il demande des mesures concrètes : fourniture de matériels agricoles (tracteurs, engrais, outils) et reprise des programmes de crédit rural. « Agrikilti se youn nan chemen ki ka mete plis moun nan travay epi ede n fè grangou kaba, » insiste la note.
Pour finir, la nouvelle structure politique, Pép La Dakò, dont Me Mackenson Cangé fait office de porte-parole, lance un appel direct aux autorités au pouvoir : « Pale mwens, travay plis. Se responsabilite Leta pou mete pèp la sou ray devlopman. »
Jean-Samson Étienne