Personne n’est dupe. le plaidoyer des leaders de l’opposition politique, en pleine crise sanitaire de Covid-19, pour réduire le mandat du Président Jovenel Moïse de 4 ans, au lieu de 5 ans exigé par la Constitution, n’est qu’une stratégie politicienne visant à déstabiliser le pays, empêcher l’organisation des élections afin d’aboutir à un pouvoir de transition. L’éminent professeur à l’Université, Ricardo Augustin l’a bel et bien démontré dans sa thèse titrée: « La durée du mandat présidentiel en Haïti, un faux débat » publié ce le week-end écoulé.
Comme il a su bien corrigé le cahier de Mme Mirlande Manigat, l’ancienne candidate malheureuse à la présidence, dirigeante de l’opposition politique, qui a laissé son ambition politique prendre le dessus sur la Constitution dans un document publié pour le départ du Président Jovenel Moïse en 2021, en guise de 2022. Désolé pour la Madame, en dépit de son âge (quatre-vingts années de vie), a sacrifié ainsi sa crédibilité de juriste pour ses fantasmes politiques !
« Pas de pouvoir de transition sans créer un climat d’instabilité dans le pays », C’est le crédo des membres de l’opposition et ses alliés de la société civile comme Pierre Espérance, Me Gédeon Jean, Jean Monard Météllus, entre autres. Nous l’avons vu en 2004 sous le règne de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide. Nous l’avons vécu avant le départ de l’ancien Président Michel Martelly. Sans énumérer les différents coup d’État qu’a connus la République.
Après avoir plongé le pays dans des situations chaotiques dont le fameux opération « Pays-lock », il fallait que ces Gardiens du système tentent une autre stratagème pour renverser l’ordre constitutionnel, imposer la transition à la République, protéger et renforcer les intérêts de l’oligarchie haïtienne qui gère 80/100 de l’économie du pays.
Tant pis si plus de 6.3 millions d’Haïtiens et Haïtiennes ne peuvent répondre à leurs besoins essentiels, selon l’économiste Kesner Pharel, faisant référence aux données de l’EMMUS-V.
Tant pis si notre monnaie nationale (la Gourde) poursuit sa descente aux enfers (107 gdes pour 1 $ ) face au Dollar américain à cause de cette instabilité politique.
Tant pis si des centaines de milliers de nos compatriotes continuent à fuir, malgré eux, le pays pour n’importe où à la recherche d’un mieux-être.
Les réformes d’énergies électriques engagées par le Président de la République, Jovenel Moïse, nuisent à des oligarques comme Dimitri Vorbe, qui a fait un milliard de dollars américains de chiffre d’affaire pour la vente de black-out à l’État haïtiens en dix ans. La libéralisation du système de crédit au profit des jeunes entrepreneurs à travers tout le pays porte atteinte à des oligarques dont Réginald Boulos qui, à lui seul, a contracté un prêt de 700 000 000 de gourdes à l’Office nationale d’Assurance (ONA) à un taux d’intérêt de 3/100 l’an.
La construction de routes, le renforcement de l’agriculture, les accompagnements sociaux, etc, qui se font à travers la République par l’administration Jovenel Moïse, constituent un handicap majeur à l’élection de ces leaders unis seulement pour créer des crises politiques et s’emparer du pouvoir par la transition.
Donc, le projet des leaders de l’opposition politique est sans équivoque : « Déstabiliser le pays pour arriver à un pouvoir de transition politique ». Lequel pouvoir qui est illégal et illégitime au regard de la Constitution.
Le Médiateur