Les récentes inondations qui ont frappé le Cap-Haïtien et d’autres régions du pays ont laissé un lourd tribut en vies humaines, mettant en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontées nos infrastructures lors de telles catastrophes naturelles.
Depuis le début de cette semaine, des pluies torrentielles se sont abattues sur plusieurs départements haïtiens, affectant gravement le Nord-Ouest et maintenant le Nord du pays. L’événement le plus tragique a eu lieu près de Barrière Bouteille, dans le département du Nord, où au moins 13 personnes ont perdu la vie dans un glissement de terrain mortel.
Dans le Sud-Est, à Baie d’Orange, un autre drame a été signalé : le corps d’un homme, dont l’identité reste à établir, a été découvert après avoir été emporté par les eaux déchaînées alors qu’il se rendait à Port-au-Prince.
Ces événements ne sont malheureusement pas isolés. Plus tôt ce mois-ci, trois personnes ont péri à Port-de-Paix, dans le Nord-Est, suite à des inondations.
Ces incidents révèlent cruellement les lacunes de nos infrastructures face aux intempéries. Les régions les plus touchées sont souvent celles qui souffrent le plus de l’insuffisance des systèmes de drainage, d’alerte précoce et de gestion des risques naturels. La perte de vies humaines est une tragédie évitable si des mesures plus robustes étaient prises pour renforcer nos infrastructures contre de tels événements.
Il est impératif que les autorités locales et nationales intensifient leurs efforts pour améliorer la résilience face aux intempéries. Cela inclut l’amélioration des systèmes de prévision météorologique, le renforcement des infrastructures de drainage et la mise en œuvre de politiques de gestion des risques adaptées.
En ces moments difficiles, alors que nous pleurons les pertes humaines et matérielles, il est crucial d’apprendre de ces tragédies et de prendre des mesures concrètes pour protéger nos communautés contre de telles calamités à l’avenir.
Marc-Arthur Alix