À l’occasion de la journée de la liberté de la presse, l’Unesco, en collaboration avec les Représentations diplomatique britannique et canadienne, a organisé ce vendredi 3 mai 2019 à Boutillier un atelier de réflexion réunissant les organisations et associations des médias et journalistes haïtiens tels que: ANMH AMIH, AJH, SOS JOURNALISTE, REFREKA, UNJPH, SARKS et groupe média alternatif dans le but de renforcer l’application du code déontologie des médias et journalistes haïtiens.
L’ambassadeur britannique Sharon Campbel a profité de cette communication pour signaler les violences faites aux journalistes dans le monde. Elle a mentionné qu’en 2018, sur plus de 1000 journalistes, 99 ont été assassinés.
Par ailleurs l’ambassadeur du Canada, André Frenette, dans son allocution, n’a pas hésité de dénoncer les conditions précaires de travail des journalistes comme l’inaccessibilité au journaliste à l’information, l’utilisation des appareils numériques qui selon lui distribuent de fausses informations, ce qui rend le travail compliqué.
Ils en ont profité pour lancer une invitation à Haïti le 15 juillet 2019 pour une conférence ministérielle à Londres.
De plus, les deux diplomates n’ont pas oublié de citer le nom du jeune journaliste Vladjimir Legagneur porté disparu depuis le mercredi 14 mars 2018.
À noter que le Secrétaire d’État de la Communication, Eddy Jackson Alexis, s’est ajouté à la liste en invoquant Jean Léopold Dominique, Jacques Roche, Brignol Lindor.
Rappelons que dans le dernier classement mondial de Reporters Sans Frontières (RSF) qui analyse la situation de la liberté de la presse dans 180 pays dans le monde, Haïti est classée 62e en 2019 et perd donc 2 places par rapport à l’année précédente.
Lamaria