La Première Dame du Kenya, Rachel Ruto, a récemment suscité l’attention en participant à une visioconférence avec Jimmy Chérizier, plus connu sous le nom de « Barbecue », chef de la coalition « viv ansanm » en Haïti. Cette réunion virtuelle, qui comprenait également des pasteurs de diverses nationalités, a été rapportée par Serge Musasilwa, membre de la délégation kényane en visite aux États-Unis pour des discussions avec des leaders religieux, des entrepreneurs, et des représentants gouvernementaux américains et haïtiens, ainsi que des membres des forces de l’ordre et de l’armée.
Selon Musasilwa, directeur national d’un ministère du centre du Kenya, cette rencontre visait à mieux comprendre les défis auxquels seront confrontés les policiers kényans une fois qu’ils seront déployés dans le cadre d’une mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti. Il a souligné que cette initiative était une demande directe du président kényan, William Ruto, qui cherche à assurer le succès de cette mission en obtenant un aperçu complet de la situation. Musasilwa a précisé que les participants cherchaient à identifier les problèmes soulevés par les groupes de la société civile et les églises, à proposer des solutions et à comprendre les motivations des gangs armés dans le pays.
Christianity Today a rapporté que la délégation kényane devrait présenter son rapport avant la fin du mois d’avril, juste avant un voyage présidentiel prévu aux États-Unis en mai. Cette initiative intervient après la création par Rachel Ruto d’un groupe de prière comprenant des pasteurs kényans, haïtiens et américains, dans le but de favoriser le succès de la mission kényane en Haïti.
En ce qui concerne le déploiement de la mission de sécurité, le président kényan a déclaré qu’elle aurait lieu une fois que de nouvelles autorités seront installées en Haïti. Cependant, le Conseil présidentiel, chargé de cette transition, n’a pas encore fixé de date pour son installation, laissant les gangs armés de la coalition « Viv ansanm » intensifier leurs offensives autour du Palais présidentiel.
Marc-Arthur Félix