Même si la crise socio-politique reste encore en sourdine en ce début d’année qui est marqué par la pénurie chronique de carburants qui met cette fois les nerfs des organisateurs à rude épreuve, grâce au covoiturage ou au marché noir, les passionnés de Jazz étaient néanmoins présents à l’ouverture du festival ce samedi 19 janvier dans la soirée dans les jardins d’un grand hôtel de la Capitale.
Sollicitée pendant cinq ans par les organisateurs du PAPJAZZ qui tentaient de faire venir Cécile McLorin-Salvant, la chanteuse la plus cotée du moment qui a été désignée Voix de l’année aux Victoires du Jazz 2018 en France, enfin la treizième édition pour les organisateurs est une édition de chance puisque l’Américaine de 29 ans est venue cette année.
« Notre ambition est d’être le Festival de jazz de la Caraïbe. Nous voulons être la référence en terme d’organisation mais aussi de programmation » », raconte Milena Sandler, Directrice de la Fondation Haïti jazz, organisatrice du Festival international de jazz de Port-au-Prince.
De son côté, Jeanine Millet, spectatrice incommensurable du PAPJAZZ qui n’a jamais raté une édition, profite de l’occasion pour féliciter l’équipe en Haïti qui, pour elle, effectue un travail exceptionnel : « Je suis toujours admirative des résultats qu’arrive à obtenir cette équipe en Haïti car on sait que les choses ne sont jamais faciles ici. », raconte-t-elle.
Jhon Marc Steeven THELUSMA