Haïti : le Dr Jean Willio Patrick Chrispin s’interroge sur des suspicions de corruptions dans des institutions publiques, dont l’OAVCT
Dans sa rubrique “M AP PALE” diffusée ce dimanche 3 novembre 2024 sur les différentes plateformes électroniques, le Dr Jean Willio Patrick Chrispin a lancé un appel vibrant aux citoyens haïtiens pour qu’ils s’unissent et luttent contre la corruption et l’impunité qui gangrènent le pays. Selon lui, certains dirigeants, perçus comme des « esclaves mentaux » sous le contrôle des puissances occidentales, contribuent à affaiblir l’État haïtien, notamment par leur gestion des institutions publiques. Dr Chrispin, sans mâcher ses mots, a dénoncé la corruption présumée au sein de l’Office Assurance Véhicules Contre Tiers (OAVCT), et a pointé du doigt des accusations qui visent son directeur général, Fritz Bernadel. Ce dernier est accusé de transactions douteuses pour se maintenir en poste. s’est engagé à ouvrir une enquête afin de faire la lumière sur cette affaire.
L’ancien conseiller du feu président Jouvenel Moïse au palais national, qui s’est engagé à ouvrir une enquête afin de faire la lumière sur cette affaire de corruption au sein de l’OAVCT, a exhorté tous les Haïtiens, de toutes croyances et origines, à rassembler leurs forces pour résister à la corruption, à l’injustice et à l’impunité. Pour lui, l’avenir d’Haïti est entre les mains de ses citoyens, et il est inacceptable de laisser le pays entre les griffes de ceux qu’il qualifie de “vagabonds” ou de “patripoches,” des personnes qui, par leurs actions, déshonorent le sacrifice des ancêtres. Ceux-ci, rappelle-t-il, se sont battus pour une Haïti libre et indépendante, non pour celle qui, en 2024, semble dénuée de perspectives de redressement.
Dans sa prise de parole, Dr Chrispin a dressé un sombre tableau de la situation du pays : une population confrontée à la faim, une police et une armée sous-équipées face à l’insécurité, et une économie en proie aux difficultés, malgré le potentiel agricole d’Haïti. Il questionne également l’incapacité de l’État à nourrir sa population et à faire face aux défis économiques. « Pourquoi l’État n’a-t-il pas les ressources nécessaires pour répondre aux besoins élémentaires de ses citoyens ? », s’interroge-t-il. Selon lui, cette incapacité révéle une gestion inefficace, voire intéressée, des ressources publiques, au détriment des besoins des Haïtiens.
Dans le cadre de sa critique, Dr Chrispin a particulièrement pointé l’OAVCT, une institution supposée servir les citoyens en matière d’assurance automobile, mais qui fait l’objet de nombreuses allégations de malversations. D’après les rumeurs relayées par le docteur, l’OAVCT serait impliquée dans des transactions peu scrupuleuses, incluant des versements supposés de pots-de-vin pour garantir la sécurité des postes de certains responsables. Bien que Dr Chrispin admette n’avoir aucune preuve pour soutenir ces accusations, il appelle à la prudence et propose de lancer une enquête pour faire toute la lumière sur cette situation.
Dans une déclaration empreinte de frustration, Dr Chrispin a déclaré : « À quand les autorités assumeront-elles leurs responsabilités pour restaurer l’autorité de l’État et instaurer l’État de droit ? » Ses interrogations résonnent avec celles de nombreux citoyens, témoins d’une déliquescence des institutions publiques et d’un manque flagrant de transparence dans leur gestion. Outre l’OAVCT, d’autres institutions telles que l’ONA, l’OFNAC, l’APN et l’AAN sont également mentionnées comme des entités où la transparence est compromise, suscitant doutes et méfiance parmi les citoyens.
Pour Dr Chrispin, il est indispensable que l’État se penche sur ces enjeux fondamentaux pour rétablir la confiance du public et remettre Haïti sur la voie du progrès. Il conclut en exhortant chaque Haïtien à prendre conscience de sa responsabilité et à contribuer au renouveau du pays, un appel solennel à l’engagement citoyen face aux défis de corruption et d’impunité.
Marc-Athur François