« Quand un fait marquant a engendré plus de déception que d’espoir pour un peuple, seulement ses profiteurs et des zombifiés célébreront son anniversaire ! »
La manifestation du dimanche 16 décembre 2018, planifiée par l’aile dure de l’Opposition politique, a essuyé un échec cuisant. Seulement deux à trois cents personnes y ont pris part, selon plusieurs observateurs.
En dépit de vibrants appels lancés par les principaux fers de lance du Parti Fanmi Lavalas, ceux du Secteur dit « Démocratique et Populaire », ainsi que Moïse Jean-Charles du Parti « Pitit Desalin », la population a boudé l’invitation.
Démarrée à La Saline avec un groupuscule de partisans, la manifestation a vainement parcouru des quartiers populaires tels que Bel-Air, Delmas 2, Carrefour Péan… à la recherche de sympathisans. Vers 14h environ, les quelques dizaines de manifestants restants sont allés terminer leur marche à l’intersection de la route de Delmas et le boulevard Toussaint Louverture.
En effet, quelques-uns se réclamant de Fanmi Lavalas ont décidé d’emprunter la route de l’Aéoport. Ils ont voulu aller à Tabarre chez l’ancien Président Jean Bertand Aristide. L’autre groupuscule du parti Pitit Desalin, a opté plutôt pour l’autoroute de Delmas à destination de Pétion-Ville. Face à cette mésentente, qui a falli tourner au vinaigre, la Police a dû intervenir pour mettre un terme au parcours.
Une grande désillusion pour Schiller Louidor, Moïse Jean Charles, Me André Michel , Évalière Beauplan et consorts qui comptaient bien profiter de la célébration de la date du 16 décembre pour exiger sans condition le départ du Président Jovenel Moïse.
Notons que la date du 16 décembre de cette année ramène au 28ème anniversaire de la première élection dite libre, honnête et démocratique organisée dans le pays. Une élection qui a porté à la haute magistrature de l’État, l’ancien prêtre de Saint Jean Bosco, Jean Bertrand Aristide.
Ironie du sort, des leaders des partis de l’Opposition politique qui se dit « démocratique et populaire », dont Fanmi Lavalas, se sont servi de cette même date pour inciter la population à la manifestation, en vue de destituer un Président élu démocratiquement.
Face à ce malheureux constat, on se demande est-ce qu’ils sont réèlement des démocrates ou des démagogues ?
C’est peut-être ce que le peuple a fini par comprendre qui a poussé les gens à ne pas répondre à l’appel de ceux qu’ils qualifient des imposteurs pour la plupart !
Le Médiateur