Aux grands maux, les grands remèdes. Le mouvement Bwa Kale », en soutien à la Police nationale d’Haïti, s’impose à la population haïtienne comme l’unique alternative pour chambouler la domination des gangs qui tuent, kidnappent, volent et violent sans arrêt, sous le regard passif voire complice des autorités étatiques et de la communauté internationale qui ne cesse de tourner autour du pot en guise d’envoyer une force internationale spéciale en support aux forces de l’ordre d’Haïti en vue de stopper la terreur des criminels.
Le réveil de la population de Canapé-Vert, Thomassin,Turgeau, Debussy, et des villes de province en support à la Police nationale, pour appliquer la loi du Talion à des bandits assoiffés de sang et d’argent, prouve que le spontanée mouvement « Bwa Kale » peut mettre ces malfrats hors d’état de nuire et permettre à Haïti de retrouver ce climat de sécurité et de paix que nous avons perdu depuis pratiquement l’année 2014 ayant marqué la démission de l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe.
Ceux qui profitent de la terreur des gangs pour asseoir leur pouvoir et/ou pour accroître leurs avoirs, commencent à avancer toutes sortes de théories pour anéantir le mouvement « Bwa Kale » : (on risque de déboucher sur une guerre civile, la population ne doit pas se lancer dans actes de barbarie, la population doit laisser la police faire son travail, les bandits doivent être arrêtés et jugés, on risque de tuer des innocents à la place des bourreaux, la population ne doit pas se laisser manipulée (…). Autant d’alibis qui protègent les gangs et qui ignorent la détresse de la population sous l’emprise depuis des lustres des criminels.
Après deux années de la domination des gangs sur la zone métropolitaine, deux années records dans le nombres de cas de kidnapping, dans le nombres de policiers assassinés, dans le nombres de commissariats brûlés ou pris en otage, dans le nombre de territoires perdus, dans le nombres de véhicules volés, dans le nombres de personnes capitalisées, dans le nombres d’entreprises fermées, c’est maintenant ou jamais de resserrer les rangs dans chaque quartier du territoire, de nous solidariser pour rejoindre le mouvement « Bwa Kale » pour, de concert avec la PNH, on arrivera à bout de ces caïds tout en protégeant les innocents. La population n’est pas condamnée à être toujours des victimes. « Bwa Kale » !
Jean-Samson Étienne