Fritz Alphonse Jean joue un jeu dangereux – un jeu cynique, destructeur, et indigne d’un homme qui prétend servir la République. Son échec n’est plus un secret : il saute aux yeux. Sa crédibilité est en ruine, son autorité inexistante. Et comme tout imposteur acculé, il s’agite. Sa dernière manœuvre ? Tenter de discréditer le Conseil présidentiel de transition pour maquiller ses propres dérives.
Mais qu’il le sache : ce stratagème ne fonctionnera pas. Pas cette fois.
Fritz Jean ne trompe plus personne. Son nom est indissociable des pires scandales de corruption des dernières années. Partout où il passe, il laisse un sillage de soupçons, de silences achetés et de comptes publics vidés. Pour la vérité et pour l’histoire : Fritz Jean a pillé les réserves d’or de la BRH. Il a détourné une part significative des recettes de la douane. Et aujourd’hui, dans un coup de théâtre grotesque, il tente de se faire passer pour un homme de principes ? Quel cynisme.
Hier soir, preuve supplémentaire de sa duplicité : il convoque une réunion avec un unique point à l’agenda — imposer Myrtha Désulmé comme Première ministre. Une figure inconnue, sans légitimité politique, mais entièrement à sa solde. Une tentative grossière de mettre l’État sous tutelle privée.
Et pourquoi refuse-t-il de convoquer les Conseils des ministres ? Par principe ? Non. Par peur. Par incompétence. Parce qu’un cadre institutionnel le freine dans ce qu’il sait faire de mieux : piller, manipuler, contrôler, dans l’ombre et sans redevabilité.
Le temps de la tricherie est terminé.
Le peuple haïtien doit parler, agir, dénoncer. Il est inadmissible qu’un homme aussi compromis, aussi discrédité, continue à vampiriser les institutions au nom d’une autorité qu’il a depuis longtemps perdue.
Fritz Jean, ton masque est tombé. Tes mensonges sont exposés. Et cette fois, tu ne te relèveras pas.
Jean Marie LECLER
Port-au-Prince, Haïti
11 juin 2025