L’augmentation des prix du carburant à la pompe par le gouvernement d’Ariel Henry ne doit pas surprendre beaucoup de gens, puisque c’était déjà dans l’air du temps. Et c’est donc fait.
À partir de ce vendredi 10 décembre 2021 les nouveaux prix à la pompe entrent en vigueur, selon le ministre de l’économie et des finances Michel Patrick Boisvert. Mais ce qui doit étonner profondément la majorité de la population c’est le prix du kérosène (gaz blanc) qu’elle utilise quotidiennement surtout dans les cuisines qui a connu une augmentation de 126%, c’est à dire, il est passé de 169 à 353 gourdes le gallon, soit un ajout de 189 gourdes sur le prix initial. Un acte qui traduit clairement les velléités du gouvernement de facto d’enfoncer une population déjà en proie à toutes les difficultés financières et économiques dans la misère la plus abjecte.
Pour le reste, le diesel est passé de 169 à 353 gourdes, et la gasoline de 201 à 250 gourdes le gallon à la pompe. Pour justifier cette décision, le gouvernement a avancé le fallacieux prétexte que les caisses de l’État sont vides. Entre- temps, il nomme de nouveaux ministres, directeurs généraux, secrétaires d’État et même des directeurs généraux adjoints pour lesquels il doit faire l’acquisition de voitures neuves coûtant jusqu’à 100 mille dollars US l’unité sans compter tous les frais à verser. Le paradoxe c’est qu’aucune mesure pour réduire les dépenses gigantesques de l’État n’a été prise.
Pour rappel, en juillet 2018, l’administration du président Jovenel Moïse avait effectué une minuscule augmentation sur les prix de l’essence, ces mêmes personnes qui sont au pouvoir aujourd’hui qui ont doublé sans aucune gêne de plus de 100% le prix du gaz blanc, et qui étaient alors opposants au pouvoir en place avaient mis le pays à feu et à sang. Maintenant que la bouche de ces défenseurs de la population est pleine, ils n’ont pipé mot.
Brunet Prince