En embarquant à bord de l’avion du président kenyan William Ruto, sans visa diplomatique, Lesly Voltaire, surnommé Ti Chinwa, a suscité de sérieux doutes sur son véritable agenda. Son syndrome de coup d’État, le rendant maladif, l’incite à agir de façon obsessionnelle. Sa présence à la 79ᵉ assemblée générale des Nations Unies aux États-Unis n’était pas anodine. Derrière ce besoin de vedettariat se cache une mission bien plus sinistre : une mission secrète pour le compte du président dominicain, Luis Abinader. Ce dernier, piqué dans son orgueil, aurait orchestré cette manœuvre pour obtenir la révocation de la ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Dominique Dupuy.
Depuis le refus des dirigeants haïtiens de participer à l’investiture d’Abinader, en raison de sa décision de suspendre les vols entre Haïti et la République dominicaine, les relations diplomatiques entre les deux nations se sont encore détériorées. Abinader, connu pour son arrogance, aurait juré de venger cet affront en obtenant la révocation de la ministre Dupuy, tout comme il l’avait fait pour Claude Joseph par l’intermédiaire d’Ariel Henry. Cette fois-ci, c’est le conseiller-président Lesly Voltaire qui est soupçonné de porter cette mission, suite à un voyage en République dominicaine soi-disant pour des “soins médicaux”.
Lesly Voltaire, cet homme qui se présente comme un défenseur des intérêts d’Haïti, semble en réalité exécuter les ordres du voisin dominicain. Selon des sources bien informées, cette campagne contre Dupuy n’est rien d’autre que la volonté personnelle d’Abinader, blessé dans son orgueil. Sous prétexte d’une prétendue incompétence de la ministre haïtienne des Affaires étrangères, Voltaire chercherait à manœuvrer en coulisses pour obtenir son éviction.
Lors de la récente rencontre entre le président brésilien Lula et Garry Conille à New York, Voltaire a tenté de s’infiltrer sans invitation, un geste qui l’a profondément discrédité. En désignant Dominique Dupuy comme bouc émissaire, il espère détourner l’attention de ses propres échecs, tout en exécutant l’agenda d’Abinader.
Des informations récentes révèlent que le séjour de Mr Voltaire en République dominicaine pour des soins médicaux aurait été entièrement financé par le gouvernement dominicain. Un avion privé aurait même été mis à sa disposition. En échange de cette bienveillance, Lesly Voltaire aurait promis de déstabiliser Haïti pour accroître son pouvoir, notamment en provoquant la chute de Dominique Dupuy. Cet acte de soumission aux intérêts dominicains est une trahison flagrante envers son propre pays.
La République dominicaine a toujours cherché à interférer dans les affaires internes d’Haïti, mais jamais un haut dignitaire haïtien ne s’était autant plié à l’agenda d’un gouvernement étranger. En acceptant ces faveurs, Lesly Voltaire a rompu son serment de loyauté envers Haïti. Ses actions visent à affaiblir la diplomatie haïtienne tout en renforçant les intérêts dominicains, qui continuent de piétiner notre souveraineté.
Voltaire a non seulement trahi son pays, mais il a également révélé sa vraie nature : celle d’un homme prêt à se vendre, ainsi qu’à vendre son pays. Les Haïtiens ne peuvent rester silencieux face à cette mascarade. Lesly Voltaire, malade physiquement et moralement, doit être dénoncé et tenu responsable de ses actes.
La nation haïtienne, forgée dans le sang et les sacrifices de nos ancêtres, a obtenu sa liberté et son indépendance au prix fort. Aujourd’hui, cet héritage est menacé par un dignitaire comme Lesly Voltaire, qui se laisserait corrompre par des intérêts étrangers. Haïti n’est pas à vendre, et notre diplomatie n’est pas une monnaie d’échange. Il est temps que la population se lève pour défendre l’honneur et la souveraineté de notre nation.
Marc-Henry Deshommes