Aujourd’hui, une frange de petits politiciens véreux, sans vision ni intégrité, mène une campagne honteuse sur les réseaux sociaux contre le secteur privé. Cette attaque n’est pas une simple divergence d’opinion. C’est une tentative grossière de détourner l’attention du vrai problème : leur propre échec.
Ces politiciens que le pays connaît trop bien — mendiants d’élections, professionnels de la combine — n’ont jamais rien construit. Ils frappent aux portes du secteur privé à chaque cycle électoral, la main tendue, le discours bien huilé, promettant le changement pour ne livrer que du chaos. Ils demandent des financements pour ensuite disparaître dans l’ombre, ne laissant derrière eux que le pillage, la corruption et l’instabilité.
Et maintenant, ils osent accuser ceux qui, malgré les difficultés, continuent d’investir, de créer des emplois, de faire tourner une économie en agonie.
Non, le secteur privé n’est pas responsable de la faillite de l’État. Il est l’un des derniers remparts contre l’effondrement total. C’est une hypocrisie sans nom de vouloir faire croire que ceux qui travaillent, qui bâtissent, qui tiennent encore ce pays debout, sont les bourreaux du peuple.
Les attaques ciblées contre des hommes qui investissent dans le pays, qui sont pour la plupart des figures respectées de l’engagement économique et social, révèlent le vrai visage de ces détracteurs : une haine profonde, une jalousie destructrice, une volonté d’anéantir toute forme de progrès qui ne passe pas par leur médiocrité.
Le message du secteur privé est clair : nous ne resterons plus à l’écart.
Nous refusons de laisser le destin du pays entre les mains de ceux qui ne savent que promettre et diviser.
Nous ne confierons plus l’avenir d’Haïti à ceux qui n’ont jamais travaillé, jamais livré de résultats, jamais porté une vision autre que leur propre survie politique.
Le secteur privé, comme tout Haïtien lucide et engagé, fait aujourd’hui de la politique, non par ambition personnelle, mais par devoir patriotique.
Nous entrons dans l’arène, non pour remplacer la corruption par une autre, mais pour restaurer la dignité, l’efficacité et l’unité nationale.
Haïti a besoin de solutions, pas de boucs émissaires. Elle a besoin d’un nouveau pacte entre ses forces vives : secteur privé, société civile, diaspora, jeunesse et citoyens engagés. Elle n’a plus de temps à perdre avec les marionnettes du chaos.
Mario ETHEART
Gonaives, Haïti 🇭🇹
13 juillet 2025