Intervenu à l’émission Haiti-Débat de la Radio Scoop FM ce mardi 15 février, Clarens Renois, a exprimé son regret suite à l’échec des négociations débutées entre les représentants de l’accord de Montana et celui de la Primature. Le président du parti politique UNIR, qui a déjà pris maintes fois son bâton de pèlerin pour trouver un dénouement à la crise à travers le dialogue, a, une fois de plus, invité les protagonistes à retourner sur la table du négociations afin de trouver un large accord pour sortir le pays de cette crise politique dans laquelle il s’enlise depuis déjà trop longtemps.
« Je crois au dialogue même quand je sais que celui-ci ne suffit pas pour résoudre les problèmes du pays. Mais il est inévitable pour éviter le conflit. La nécessité de dialoguer, c’est la nécessité de regarder Haïti en face avec ses problèmes de kidnapping, de l’insécurité, la misère, la cherté de la vie », a soutenu l’ancien candidat à la présidence.
Le leader du parti UNIR, qui a fait savoir que son parti n’a signé aucun accord, dit jouer le rôle de médiateur pour faciliter un large consensus. Toutefois, il déplore l’entêtement des acteurs à rester figés dans leur position au lieu de dialoguer pour fusionner les accords.
Par ailleurs, Monsieur Renois s’est prononcé sur les soupçons dont fait l’objet le Premier Ministre Ariel Henry dans l’assassinat du président de la République Jovenel Moïse.
« Le Premier ministre a une obligation morale de se présenter par devant la justice. Il faut faire preuve de respect envers la justice pour que celle-ci soit respectée. », a-t-il estimé, arguant que l’ancien Président des États-Unis Bill Clinton a été jugé alors qu’il était au pouvoir.
Le Médiateur