Dans une conférence bilan qui s’est tenue ce vendredi 26 janvier 2024, deux des fers de lance de ce mouvement, le Dr Frantz Large et l’ancien député Serge Jean-Louis ont présenté les résolutions de sortir de crise adoptées à travers cette démarche intitulée « Congrès National de Ouanaminthe pour une nouvelle Haïti ».
Pour l’ancien candidat du parti politique Fanmi Lavalas au Sénat pour le département du Sud-est, des acteurs de différents secteurs ont communément proposé un gouvernement provisoire qui sera une tête d’un exécutif bicéphale, pour une durée de 2 ans l’autre tête sera représenté par un président provisoire issu de la Cour de Cassation parmi les juges régulièrement nommés dont le parcours est au-dessus de tout soupçon et un Premier ministre choisi a travers un consensus de toutes les forces vives de la Nation..
« Être au-dessus de tout soupçon, n’avoir jamais été condamné à une peine afflictive et infamante, ni poursuivi ou dénoncé par la clameur publique, ne pas être candidat aux élections organisées par ce gouvernement, tels sont, entre autre, les critères préétablis par cette structure pour prendre les rênes de ce dit gouvernement provisoire, d’après l’ophtalmologue.
La feuille de route de ce gouvernement, d’après Dr Large, serait, d’abord de résoudre le phénomène d’insécurité, restaurer l’autorité de l’État, d’abaisser le coût de la vie, de tenir la conférence nationale, d’élaborer un nouveau projet de société et un plan de développement à l’horizon 2054, mise en place du Conseil Électoral Provisoire pour la tenue des élections en 2025.
Il est prévu un Comité de Suivi de la Résolution (CSR) composé de trois membres, représentant différentes instances du Congrès, pour assurer la mise en œuvre intégrale de la résolution.
Par ailleurs, les co-signataires du susdit accord promet la création d’un Organe de Contrôle du Gouvernement (OCG) composé de 11 membres issus des 10 départements géographiques et de la diaspora haïtienne, garantissant moralité, compétence et expérience, pour surveiller le gouvernement jusqu’à l’installation des parlementaires.
Maryne Louis-Jeune