Le professeur Dieudonné Lhérisson, le Président du parti PLANSPA a encore une fois lancé la sonnette d’alarme aux acteurs politiques et à la société civile et au monde des affaires en vue de prendre la voie du dialogue pour éviter le pays de basculer dans une catastrophe plus dévastateur que celle que nous avons connue le 12 janvier 2010, lors du tremblement de terre.
Le leader du PLANSPA Plate-forme Nationale du Secteur Populaire Haïtien invite tous les secteurs à prioriser l’intérêt du pays afin de prendre le chemin du dialogue, du compromis et de la réconciliation afin a-t-il dit de participer à la construction d’un État fort au service de tous les Haïtiens. Sinon, prévoit-il, le pays risque une catastrophe qui pourrait être pire que celle provoquée par le séisme du 12 janvier 2010 et des ravages causés par le nouveau Coronavirus.
Le leader du PLANSPA croit que c’est par la solidarité, l’unité dans la diversité et l’esprit de sacrifice qu’on peut mener le gouvernail du pays à bon port. « Personne ne peut prétendre pouvoir résoudre à lui seul les problèmes auxquels le pays fait face », a-t-il insisté. Avant d’avancer « nous sommes tous coupables ».
Aussi Me Lhérisson enjoint la population à se démarquer des pièges de la violence. Il leur propose au contraire de cultiver la paix et la stabilité pour le bien-être du pays.
Dans toute société democratique, l’élection est l’unique moyen d’accéder au pouvoir, affirme Dieudonné Lhérisson avant de conclure que les assassins du père fondateur de la Nation, Jean-Jacques Dessalines sont encore là. Ils cherchent à nous diviser l’un contre l’autre au profit de leur intérêt. Prenez garde afin qu’ils ne se récidivent pas.
Annabelle Gabriel