Moins de 24 heures après que le Premier ministre Ariel Henry a signé la mis à pieds de tous les membres de l’actuel Conseil Électoral Provisoire (CEP) à partir de la publication d’un arrêté dans le journal officiel Le Moniteur, ces derniers ont contesté cette décision et promis de l’attaquer en justice pour « illégalité » en vue de son annulation.
En effet, selon un communiqué du CEP datée du mardi 28 septembre 2021, les conseillers électoraux avancent que l’arrêté pris par le chef du gouvernement est contraire et en violation des arrêtés du 14 septembre 2020 et du 5 juillet 2021.
« accompagner le CEP dans l’accomplissement du processus électoral », telle a été la mission confiée au Premier ministre nommé par l’ex-président de la République, Jovenel Moïse, ont-ils indiqué.
Aussi, les membres du CEP dit « rejeter cette décision dilatoire qui n’a rien à voir avec la loi ». Ils entendent du même coup de saisir les instances judiciaires en vue d’aboutir à l’annulation de cet arrêté.
Le Médiateur